Deux cas de contamination après consommation de poisson cru ont été récemment relevés dans le Finistère. Une situation qui a poussé la préfecture à lancer un appel à la vigilance : « Le poisson sauvage est susceptible de contenir des parasites (comme le ver Anisakis) qui sont tués habituellement par la cuisson ».
Avant de consommer le poisson, la préfecture rappelle la règle de bonne conduite : « Avant de consommer du poisson cru, il faut au préalable le congeler au minimum pendant sept jours ».
Les cas sont rarement dangereux, mais peuvent donner lieu à une anisakidose. Le ministère de l’Agriculture s’est lui aussi fendu d’un appel à la vigilance, lundi 13 août : « Les formes symptomatiques de l’anisakiase font suite à l’ingestion de larves vivantes qui peuvent se fixer sur la paroi du tube digestif et tenter de s’y enfoncer, déterminant ainsi plusieurs symptômes digestifs allant de manifestations pseudo-ulcéreuses, qui surviennent quelques heures après l’ingestion, à l’occlusion. Des allergies allant de l’urticaire au choc anaphylactique ont été également rapportées ».
Le ver Anisakis infeste des poissons comme le hareng, le maquereau, la lotte ou le merlu. Des poissons des mers froides ou tempérées. Lorsqu’on les consomme crus, par exemple en marinade ou des tartares, on se retrouve alors soi-même contaminé.
Le ministère de l’Agriculture a quant à lui dénombré quatre cas récemment dans le Finistère (et non deux, comme la préfecture) : « Récemment, quatre cas d’anisakiase digestive ont été rapportés en juillet et août 2018 dans le département du Finistère. Les personnes touchées ont présenté des troubles digestifs graves après consommation de poissons crus (merlu) ou uniquement marinés (anchois) ».