Quelques nouvelles des fourneaux, parfois joyeuses, parfois inspirantes, parfois passionnantes, parfois sans intérêt, parfois tristes, ainsi va la vie de la restauration dans ce monde en pleine transformation !
1 – Florent Ladeyn en retard – Il faudra attendre la fin de l’année pour voir ses concepts de bistronomie Lillois Bierbuik et Bloemeke ouvrir à Béthune et Dunkerque. Les nouveaux restaurant 100% locaux et responsables créés en association avec Clément Dubrulle et Kevin Rolland ont pris du retard à cause des travaux, mais pas d’inquiétude tout devrait être prêt avant les fêtes de fin d’année …
2 – Pierre Gagnaire à New York – Pas exactement le chef lui-même mais sa signature culinaire dans le tout nouveau HÔTEL BARRIÈRE FOUQUET’S NEW YORK. Cet avant-poste sur TriBeCa de la célèbre brasserie Fouquet’s des Champs-Élysées qui ouvre prochainement proposera une carte française moderno/classique et décontractée imaginée par le chef trois étoiles de renom Pierre Gagnaire, avec des escargots, de la sole meunière, des cheeseburgers, des fish and chips et leur mille-feuille signature. . 456, rue Greenwich, ouverture fin septembre.
3 – Votre plus belle rencontre gastronomique à ce jour ? le chef Aurélien Largeau du restaurant « La Rotonde » à l’Hôtel du Palais à Biarritz a répondu : « Ma plus belle rencontre gastronomique à ce jour reste Michel Guérard, un homme passionné et passionnant qui a inspiré et inspire encore aujourd’hui tant de chefs. Un homme d’une grande classe et d’une grande élégance et pourtant d’une très grande humilité et simplicité. Un grand monsieur. Je n’oublierai jamais ma première rencontre avec lui, au coin de la cheminée des Prés d’Eugénie, avec une bouteille de champagne, à m’enivrer de ses anecdotes de vie… J’ai davantage bu ses paroles que le champagne. » a t’il indiqué dans une interview consacré au média PressLib
4 – Le chef Markus Glocker et ses partenaires remplaceront le restaurant Breslin de l’hôtel Ace NoMad à New York par un nouveau restaurant nommé KOLOMAN en l’honneur de Koloman Moser, fondateur de la Wiener Werkstätte, dont le style influence le design du restaurant. Le chef Autrichien, malgré ses origines proposera essentiellement une cuisine française avec des plats comme un saumon en croûte revisité. Depuis le départ du chef Daniel Humm le Nomad se cherche un nouveau souffle en restauration. Ace Hotel, 16 West 29th Street, 15 septembre.
5 – Échange littéraire – La chef Anne-Sophie Pic sera la bibliothèque Société de Lecture à Genève (Suisse) le Jeudi 29 septembre à 19h30 au Théâtre de Carouge. À cette occasion la Société de Lecture propose une rencontre improbable à ne pas manquer entre Fabrice Midal et Anne-Shopie Pic. Fabrice Midal, est philosophe et éditeur, il est l’un des penseurs les plus originaux et percutants de notre temps. Il a publié de nombreux livres à succès dont Foutez-vous la paix et commencez à vivre (Pocket) et Suis-je hypersensible ? Enquête sur un pouvoir méconnu (Flammarion). Il est le fondateur de l’Ecole de méditation qui a de nombreuses antennes en Suisse (Genève, Lausanne, Neuchâtel). La société de Lecture est un centre culturel, où se déroule régulièrement des rencontres littéraires, des cercles de lecture, elle possède une bibliothèque bicentenaire dans une maison historique… pour vous inscrire : secretariat@societe-de-lecture.ch
6 – France 3 Occitanie a consacré un long reportage au chef Gilles Goujon, « « Gilles Goujon, la recette d’une vie » un film réalisé par Jean-Pierre Petit. Le documentaire nous a emmené à découvrir la vie et l’œuvre du chef cuisinier, nommé meilleur ouvrier de France, et chef triplement étoilé dans son auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse dans l’Aude qui compte aujourd’hui parmi les meilleurs restaurants gastronomiques mondiaux. « La cuisine est un art éphémère (…), c’est un mode d’expression qui permet de faire sortir quelque chose de nous et l’offrir aux autres » a expliqué le chef. L’art, le goût et la maitrise, trois ingrédients moteurs qui caractérisent celui qui s’est forgé une réputation gastronomique bien au-delà des frontières de l’Occitanie. Gilles Goujon est né à Bourges dans le Cher, mais c’est à Marrakech qu’il passe son enfance avec sa famille. Si la cuisine est une révélation dès l’âge de 15 ans lors de ses débuts en apprentissage, elle devient sa raison de vivre lorsqu’il apprend par sa mère, que son père disparu trop tôt, voulait être chef cuisinier « Je ne le savais pas. Des ailes me poussent alors dans le dos et ça me donne encore plus de force (…) » a t’il confié dans le reportage. Une passion certes, mais au-delà de tout, la cuisine devient indissociable de son être. C’est sa résilience… à voir bientôt en replay, pour en savoir plus CLIQUEZ ICI