Les cuisiniers privés sont souvent parmi les personnes qui approchent au plus près les stars, les personnalités, les grands patrons, les chefs d’états. C’est très souvent dans l’histoire du monde que les cuisiniers sont devenus des confidents, des amis, des personnes de confiance des stars, presque indispensables à leur quotidien.

Ces cuisiniers savent se mettre au service de ces personnalités souvent exceptionnelles mais également exigeantes et compliquées, ils connaissent leurs habitudes alimentaires, et les côtoient au plus près, ils sont dans leur intimité.

C’est ainsi que lors du décès de la star planétaire Prince, son cuisinier personnel Rays Roberts n’était pas bien loin, il s’exprime sur la santé fragile de la star, le magasine VSD a repris les informations diffusées par – The Asso­cia­ted Press –

Quintes de toux et maux d’esto­mac insup­por­tables

Cet homme s’ap­pelle Ray Roberts. C’était le cuisi­nier person­nel de Prince, jusqu’à ses derniers soupirs. Il travaillait à Pasley Park depuis 2013, tous les jours de la semaine, sauf le dimanche. L’ul­time plat qu’il lui avait concocté ? Une bisque de poivron rouge rôti, accom­pa­gnée de kale et ses légumes de prin­temps. De quoi réga­ler les papilles de son employeur et le tenir en forme. Sauf que l’in­té­ressé n’y a pas touché. Il n’était en réalité plus en mesure de s’ali­men­ter norma­le­ment. Preuve de la dété­rio­ra­tion fulgu­rante de son état. Ray Roberts a en effet avoué à l’agence de presse The Asso­cia­ted Press que les habi­tudes alimen­taires de Prince avaient changé, ce dernier récla­mant de plus en plus de plats faciles à digé­rer. Il précise par ailleurs que ce dernier était soumis à de fortes quintes de toux et des douleurs récur­rentes à l’es­to­mac.

Une alimen­ta­tion quasi réduite à néant

« Il n’était plus vrai­ment lui-même, ces deux derniers mois, je crois qu’il souf­frait d’être très souvent malade », déclare le cuis­tot, qui a vécu dans l’in­ti­mité de la star. Il ajoute que Prince, qui était végé­ta­rien, ne tolé­rait pratique­ment plus que les smoo­thies et les jus frais. La faute à ces sata­nés maux de ventre et à une gorge régu­liè­re­ment en feu. Un régime qui lui avait coûté une perte de poids impor­tante. Mais Roberts ne veut surtout pas écor­ner la belle image qu’il conserve de son plus proche client. « C’était quelqu’un d’ex­cep­tion­nel. Je ne pense pas l’avoir jamais vu vrai­ment mal en point. Il était toujours apprêté. Même s’il était exigeant, il se montrait très atten­tionné et préve­nant avec ses employés qu’il esti­mait comme sa famille ». Et pour preuve, il conviait constam­ment son chef cuisi­nier et sa femme lors de ses tour­nées.

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© – STUART WILSON – AFP – LDD – BALAZS MOHAI, EPA