MillésimeBio est parti pour Marseille, mais les deux salons se déroulent donc en même temps sur deux villes du sud, Montpellier et Marseille, chacun des deux doit réussir sa route, mais les choses semblent pas si évidentes que ça, surtout dans un contexte économique difficile.
La décision de Millésime Bio de quitter Montpellier a été prise en raison du maintien, aux mêmes dates, du Salon Vinisud, consacré aux vins du Languedoc-Roussillon.
Millésime Bio est porté par les vignerons de la région Occitanie membres de Sudvinbio, l’association organisatrice. Ils hisseront haut les couleurs de leur région, 1ère productrice de bio tous secteurs confondus : l’Occitanie représente 30% des surfaces viticoles bio françaises soit 25.000 ha et plus de 800.000 hl de vin biologique. Changement de cap donc dès cette année pour Millésime Bio. La place forte du marché mondial du vin biologique a ouvert ses portes pendant trois jours au Parc des expositions de Marseille-Chanot aux mêmes dates que Vinisud.
La 13e édition de Vinisud, quant à elle a donné rendez‐vous aux professionnels du vin méditerranéen, qui accueille un peu plus de 900 exposants, dont 160 producteurs en provenance d’Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Turquie, Liban, Israël, Algérie, Maroc. Le salon table sur 20.000 visiteurs, dont un tiers d’étrangers, Vinisud a notamment mis en place deux nouveaux espaces thématiques : un réservé aux jeunes vignerons, avec une mise en avant des « acteurs de demain », un autre consacré à l’oenotourisme méditerranéen.
Vinisud a perdu un peu plus de 500 exposants et notamment certains grands exposants, mais est plutôt optimiste pour la fréquentation, la plus grosse journée se déroule aujourd’hui, donc il faudra attendre pour connaître les premiers résultats, hier la première journée semblait relativement calme.
Quand à MillésimeBio, ça se bousculait à l’entrée du salon aujourd’hui, 900 vignerons présentaient leurs vins, le principe d’organisation étant différent, puisque pour le Millésime Bio, la présentation se fait sur des tables de dégustations dans une seule et même salle.
Mais le public est résolument différent, les objectifs de visites ne sont pas les mêmes, il faudra attendre donc les conséquences de cette mauvaise entente… une chose est sûre, c’est Montpellier qui sera la grande perdante de cette bataille de clochers !