Bocuse d’or en 1995, 3 étoiles Michelin depuis 2005, il s’avoue un véritable émule du Frère Gibelin, visionnaire et bâtisseur de ce lycée professionnel. En s’inspirant de son tempérament chevaleresque, il a propulsé le restaurant familial dans les hautes sphères de l’art culinaire. Il est à la base du doublement de la population du village de Saint-Bonnet-le-Froid en fondant divers établissements qui représentent 85 emplois !
Sur le plan social, l’ensemble de son personnel et des stagiaires accueillis bénéficient de trois jours de repos hebdomadaires. C’est ainsi qu’il apporte une exemplarité pour résoudre le manque de vocations pour les filières de l’hôtellerie-restauration tout en revalorisant l’apprentissage. Enrôlé par le ministère de l’Éducation nationale pour instaurer un nouveau et « révolutionnaire » cursus des filières d’apprentissage, Régis Marcon est déterminé à convaincre qu’il faut imposer une phase de découverte générique avant d’aborder une formation très spécifique et diversifiée prenant en compte l’indispensable apprentissage de la gestion entrepreneuriale et la notion de créativité.
Le sauvetage du maillage des auberges et restaurants ruraux, la réussite des diverses formules de restauration sont conditionnées par l’émergence d’une génération nouvelle de professionnels compétents, rompus à toutes les contraintes de gestion, aux stratégies de communication, de management et de valorisation du personnel, en sus évidemment, d’une qualité de cuisine et de service à démontrer au quotidien. Il œuvre pour créer une école d’entreprise dotée de coaches, de comptables, de banquiers et professionnels aguerris supervisant la gestion expérimentale d’une affaire avant de franchir le cap sur la base d’un projet d’installation fiable et convaincant pour les financeurs sollicités.
C’est devant les pensionnaires du lycée, de nombreux professionnels accueillant des stagiaires, de fournisseurs et partenaires du lycée, des personnalités et élus locaux, que Régis Marcon a participé à un forum qui a amplement révélé une personnalité admirable, une humanité et une capacité à convaincre basées sur une exceptionnelle réussite personnelle et familiale.
Des représentants de la profession en Aveyron, Michel Santos, président du syndicat départemental, Benjamin Bergès et la famille Bastide comptaient parmi l’auditoire de cet éminent ambassadeur d’une profession déterminée à assurer son avenir. L’émergence d’une génération nouvelle de jeunes talents guidés sur la voie de l’excellence et de la passion conditionnent cet avenir. Le lycée du Sacré-Cœur y apportera assurément son obole avec le bienveillant parrainage d’un chef omnipotent dont la réussite constitue le parfait exemple.