L’association, qui milite contre les pesticides, se base sur des données de la direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF) sur la période 2012-2016 et a retenu 19 fruits et 33 légumes pour lesquels les échantillons étaient représentatifs.
Pour les fruits en moyenne, la présence de résidus de pesticides quantifiés dans 72,6% des échantillons analysés, dans 2,7% des cas, ces résidus étaient supérieurs aux limites autorisées.
En moyenne, 89% des échantillons de raisins présentaient des marques de pesticides, 88,4% pour des clémentines ou mandarines et 87,7% des cerises.
Concernant les dépassements des limites maximales, ils concernent avant tout les cerises (6,6% des échantillons) et les mangues ou papayes (4,8%).
Dans le cas des légumes, 41,1% avaient des traces de pesticides et 3,5% des échantillons montraient des résidus supérieurs aux limites maximales.
Les échantillons de céleri branche sont ceux présentant les traces les plus importantes de pesticides (84,6%), devant les herbes fraîches (74,5%) et les endives (72,7%). Les herbes fraîches étaient les plus concernées par les dépassements des valeurs autorisées (29,4% des cas), devant le céleri branche (16%).
Générations futures indique que « les résultats présentés ignorent une partie des résidus réellement présents ».
Le gouvernement a prévu un plan d’action pour réduire les produits phytopharmaceutiques dans l’agriculture, quant aux producteurs maraîchers et arboriculteurs ils veulent lancer de leur côté un label « zéro résidu de pesticides », différent du bio. Chaque produit ne pourra pas présenter plus de 0,01 mg de pesticide au kilo.