La cuisine remplie les salles ( de cinéma ), en tout cas elle occupe les écrans, on ne compte plus les films qui se déroulent dans l’univers de la cuisine, le dernier The Chefs se déroulait en huit clos dans les cuisines d’un restaurant gastronomique. Cette semaine, c’est une histoire insolite que le réalisateur Louis-Julien Petit vous raconte sur fond d’une brigade de cuisine tout à fait originale.

Audrey Lamy en chef cuisinier dans « La Brigade » c’est dans ce rôle quelle vient de remporter son premier prix d’interprétation au festival d’Avoriaz. Même si on l’a vue de nombreuses fois dans des comédies et des séries populaires comme Astérix, Scènes de Ménage, l’actrice de 41 ans se retrouve pour ce film chef (fe) dans une cuisine de foyer pour jeunes migrants mineurs isolés​.

Tour à tour on l’a découvrira second de cuisine pour un chef étoilé très convaincante puis une chef énergique qui construit une brigade mais en même temps une famille dans ce foyer un peu à l’abandon.

« J’ai trouvé le scénario de « La Brigade » touchant, drôle alors qu’il aborde une problématique compliquée qu’on a tendance à mettre sous le tapis​, explique la comédienne. Il y a beaucoup de lumière et de solidarité dans cette histoire qui parle de situations dramatiques. » a indiqué l’artiste.

Le fameux chef étoilée a abandonné sa cuisine pour être la vedette d’une émission de téléréalité ( l’effet Top Chef 😳 ), alors elle claque la porte et se retrouve sans boulot, obligée d’accepter ce poste de cantinière dans un foyer.

« Je suis plutôt pâtes au fromage comme cuisinière. J’ai dû apprendre avec le second d’un grand restaurant parisien, Apicius, dans lequel le chef Mathieu Pacaud a accepté de m’intégrer. J’ai appris la technique, les gestes et surtout le vocabulaire. Ce qui m’a le plus marqué, c’est la chorégraphie qui se met en place dans la cuisine quand la brigade commence à travailler. » a expliqué Audrey Lamy. Toujours dans la recherche de l’excellence la chef sera à la fois leur chef, leur compagne de route, leur amie, leur confidente, elle va réveiller ce foyer qui avait tendance à sombrer dans l’oublie.

Pour jouer les apprentis cuisiniers, le réalisateur a choisit parmi 300 jeunes migrants, il en a gardé 50 qui ont travaillé durant 6 mois dans des ateliers pour se préparer au tournage. Ils ont tourné sans scénario, dans l’ordre chronologique du film pour garder la surprise des scènes et assister à leur éveil. Tous ont obtenu des papiers aujourd’hui : Ils sont en formation ou ont un travail, l’un d’eux a même intégré une école de cuisine.