Le groupe hôtelier Accor va licencier 1.900 personnes en Europe dont près de 800 en France, principalement dans les sièges du groupe, a indiqué mardi Sébastien Bazin, le PDG du groupe hôtelier, au micro d’Europe 1.
Conséquence de la crise sanitaire déclenchée par le Covid-19 : AccorInvest, une filiale du groupe hôtelier Accor, va licencier 1.900 postes en Europe dont 767 personnes en France, selon une information révélée par France 2 mercredi, soit 10% de ses effectifs. « C’est indispensable si l’on veut survivre », a assuré mardi, au micro d’Europe Matin, Sébastien Bazin, le PDG du groupe Accor.
« Le chômage partiel, on peut le garder dans la longue durée dans nos hôtels parce que l’on sait que ça va repartir », explique Sébastien Bazin. « Mais dans nos sièges, malheureusement, notre économie a été tellement bouleversée que nous avons enlevé des strates de décision. Il y a des missions qui, demain, ne seront plus nécessaires », indique-t-il. « C’était indispensable pour assurer la pérennité du groupe », répète ce dirigeant.
« Le vaccin a un effet colossal sur l’optimisme »
« On sait bien que le métier va revenir, que nos collaborateurs vont revenir, et on sait bien que le monde d’après sera différent, donc autant s’y préparer maintenant », poursuit Sébastien Bazin, qui fonde de grands espoirs dans la campagne de vaccination. « Notre horizon n’est pas clair, j’ai le sentiment de ne rien contrôler ce qui m’agace. Par contre, on voit bien que le vaccin a un effet colossal sur l’optimisme », relève-t-il.
« Dès lors que vous avez aujourd’hui une vaccination mise en place, ça repart très vite », estime le PDG d’Accor, qui cite notamment l’exemple des Emirats arabes unis, où près de 14% de la population a déjà été vacciné contre le Covid-19, selon le site statistique Statista.