La restauration est touchée de plein fouet, alors même qu’aucun cluster n’a été identifié dans les restaurants, cette fermeture administrative sur les mois de novembre, décembre et en grande partie pour janvier est une catastrophe pour le secteur. Et bien au-delà des restaurants, puisque c’est toute la filière producteurs, cueilleurs/ramasseurs, distributeurs, paysans qui sera lourdement affectée.
Quel avenir pour les producteurs de foie gras, de volailles, tous les pêcheurs, les maraîchers, les distributeurs qui font une bonne partie de leurs chiffres d’affaires durant ces trois mois, et qui comptent sur la trésorerie réalisée pendant cette période de fêtes de fin d’année pour équilibrer leur premier semestre.
Quel avenir pour les hôtels qui vont rester vides durant cette période où les gens voyagent, se déplacent, et dépensent, consomment. Quel avenir pour tout le secteur des stations de ski et de sports d’hiver qui vont perdre 30% de leurs revenus sur l’année.
L’aide affectée aux restaurants à hauteur de 20% de chiffre d’affaire plafonné à 100 000 euros sera certes une bouée d’oxygène, mais encore faut-il être éligible à cette mesure, beaucoup de restaurateurs n’ont pas eu droit au fond de solidarité.
De mémoires de chefs, c’est une première de ne pas travailler pour les fêtes de fin d’année … Les prochaines semaines vont être décisives pour beaucoup d’entres nous, allons-nous passer ce cap ?