Retrouvez ci-dessous les explications du quotidien La Voix du Mord.
Le chef flamand du Vert Mont à Boeschepe, du Bloempot et du Bierbuik-Bloemeke à Lille, est engagé dans une cuisine durable et locale. Mise en avant cette semaine par le ministère de la Transition écologique.
Le chef nordiste Florent Ladeyn, engagé depuis 10 ans dans une démarche locale et antigaspi, a complètement intégré ses valeurs à sa cuisine. « Consommer local pour ses repas, c’est voter trois fois par jour », lançait-il l’an dernier au cours d’un grand entretien dans lequel il nous parlait de cuisine et de consommation responsables. « La seule question c’est : « est-ce qu’on est prêt à acheter des légumes qui ne soient pas tous nettoyés, sur lesquels il y a un peu d’insectes ? »
Ce n’est pas [beaucoup plus compliqué] que d’aller au supermarché, ça va peut-être demander une demi-heure de plus par semaine. Est ce que ça vaut le coup ? Oui, parce que vous faites vivre des gens de chez vous sans intermédiaire. »
Et cet engagement est largement reconnu et salué. En 2018, il a concocté des recettes durables, « aussi bonnes pour notre santé que pour l’environnement » pour le WWF. En 2019, il a signé avec 9 autres chefs un hors-série pour la revue 180°C : 10 chefs engagés dans une gastronomie responsable. En janvier 2021, il a été distingué par la Liste pour ses « valeurs structurelles dans le futur ».
Pendant le confinement, alors que ses tables étaient fermées, il a continué à travailler avec les producteurs locaux pour vendre des produits à prix coûtants.
Jeudi, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux du ministère de la Transition écologique, qui a mis en avant sa cuisine « antigaspi » en allant le filmer dans une de ses trois adresses, la première, l’auberge du Vert Mont à Boeschèpe. « Gaspiller le moins possible quand on cuisine, c’est juste une gymnastique » explique l’ancien candidat de « Top Chef ». « Je suis engagé pour une cuisine durable, pour un impact le moins conséquent sur la planète », pousuit-il tout en visiter son potager flamand.
En France, les pertes et gaspillages alimentaires représentent 10 millions de tonnes de produits par an, soit une valeur commerciale estimée à 16 milliards d’euros, rappelle le ministère.
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« cuisinons comme cuisinez nos grands-mères »
Le respect du produit certainement, de la conjugaison un peu moins…