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En cette matinée de renouveau hivernal, c’est sous un ciel romand mi-bleu, mi-nuageux que le chef trois fois triplement étoilé est attendu. Au sein de la fameuse Ecole hôtelière de Glion, édifiée à flanc de montagne, le créateur de la cuisine de la naturalité vient annoncer un partenariat éducationnel franco-suisse. Une fusion des genres qui vient renforcer la matière grise de l’excellence hôtelière entre les deux pays voisins. Au programme? Synergie, partage, éducation, compétence et excellence entre le patron de la cuisine hexagonale à travers le monde et l’institut de renommée internationale. Le tout chapeauté par Benoît-Etienne Domenget, président-directeur général de Sommet Education (organisme regroupant les écoles de Glion et Les Roches) et président des Ecoles Ducasse.
L’ancien directeur général du groupe Accor Suisse rappelle que l’ADN du groupe qu’il dirige aujourd’hui est bien helvétique tout en ayant un rayonnement international. En ajoutant l’Ecole Ducasse à son portefeuille, le collectif hôtelier totalise neuf campus dans cinq pays: la Suisse, la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et la Chine pour un total de 6000 étudiants. Reconnus dans le monde entier pour leur haut niveau de formation, ces établissements sont un gage de qualité pour les employeurs en quête de futurs talents. «Le taux d’employabilité dans nos écoles est de 100%. Avec en moyenne quatre offres de travail par diplômé, c’est une situation de plein-emploi avec le choix en prime», annonce le PDG.
Les temps changent. Les manières d’apprendre aussi. Tout en conservant la fibre hôtelière, la structure des programmes académiques s’oriente progressivement vers le management. Exit les casseroles, bonjour les ordinateurs. Une situation assumée par Benoît-Etienne Domenget: «Maintenant, le business de l’hospitalité ne se limite plus à l’hôtellerie et la restauration. La relation avec le client est au centre de tout modèle économique. Il nous semble donc logique d’élargir notre champ de formation.» L’ambition commune est de créer une éducation sur mesure qui propose des formations particulières en management, gastronomie, art culinaire ou encore des programmes spécialisés comme des masters et MBA. Avec des cours qui leur sont destinés, les professionnels du secteur déjà en activité vont également avoir la possibilité de peaufiner leurs connaissances.
Même si le mariage est consentant, le message, « maîtriser plus que la cuisine », est donc clair. « C’est la transmission de l’expertise que j’ai acquise depuis des décennies », explique Alain Ducasse avant de poursuivre. « L’idée est de capturer ce qui se passe dans le monde, de le synthétiser et de le réintégrer quasi immédiatement dans un système pédagogique actuel et efficace. » Lui le sait mieux que personne: les talents de demain doivent être au fait de ce qui se fait de mieux en termes d’expertise et de connaissance.
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