Le Chef Régis Marcon prend en main la cantine de l’école de son village et l’installe dans son hôtel

 Le fournisseur de repas de l’école n’étant pas en mesure de fournir des repas éco-responsables à la cantine du village de Saint-Bonnet-Le-Froid,  la directrice de l’école a confié la cantine au chef trois étoiles Régis Marcon, qui a accepté d’installer la cantine dans son hôtel au coeur du village et de réaliser les repas.

Lisez ci-dessous l’article du quotidien Le Parisien

Régis Marcon, cuisinier triplement étoilé, dirige depuis cette rentrée la cantine scolaire de son village de Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire), qui a été déplacée dans son hôtel.

Par Cyril Michaud

Chef triplement étoilé au guide Michelin, Régis Marcon a décidé de donner un petit coup de pouce à l’école de son village, Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire). Depuis la rentrée, c’est lui qui élabore chaque midi les menus pour une quinzaine d’écoliers affamés, en compagnie de Régis Moulin, l’un de ses collaborateurs.

« Nous avions un fournisseur de repas dont nous n’étions pas satisfaites avec la directrice, Dorothée Brunet. Nous sommes une éco-école. Les plats en plastique et les légumes qui ne viennent pas de chez nous, c’était compliqué », raconte Julie Gibert, l’une des deux enseignantes de l’école élémentaire Saint-Joseph.

Régis Marcon, dont les petits-enfants sont scolarisés au sein de l’établissement, a entendu parler du problème. Spontanément, il a proposé de faire les repas de la cantine. Ainsi, chaque midi, c’est dans une salle de l’hôtel La Découverte, dont le propriétaire n’est autre que… Régis Marcon, que les enfants se retrouvent pour prendre leur repas.

Et il n’est pas rare qu’ils croisent le chef étoilé en personne, venu leur présenter le plat du jour. Au menu : carottes deux façons, en velouté et râpées, macédoine de légumes du jardin ou encore ragoût de lentilles corail. « Il y a toujours le petit plus », apprécie Julie Gibert.

Cerise sur le gâteau, le célèbre chef prend le temps, chaque vendredi après-midi, de se rendre à Saint-Joseph dans le cadre d’un projet pédagogique. « Il intervient en classe pour nous présenter un légume, un fruit. » Et les « gastronomes en culottes courtes » n’en perdent pas une miette.

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