Visiblement la Ministre n’est pas sur la même longueur d’onde que le président Macron qui lui a déclaré boire du vin au déjeuner et au dîner, et que l’ont arrête » d’emmerder les français ! « .
à lire ci-dessous –
Comment LA MINISTRE DE LA SANTÉ se permet de qualifier les nectars de nos terroirs historiques « D’INDUSTRIE DU VIN » ?
Le 7 février 2018, Agnès Buzyn s’est exprimée sur France 2 en prétendant que l’industrie du vin laisse croire aujourd’hui que le vin est différent des autres alcools. Pour elle il y a zéro différence entre boire du vin, de la bière, de la vodka ou du whisky en terme de santé publique. Elle affirme qu’on a laissé penser que le vin apporterait des bienfaits à la population alors que c’est scientifiquement faux puisque d’après elle le vin est un alcool comme les autres.
Suite à des propos inacceptables pour le géographe Jean-Robert Pitte, l’écrivain Bernard Pivot, l’oncologue David Khayat, l’ensemble des membres de l’Académie du Vin dont je fais partie, s’est rassemblé autour de son Président Alain Graillot pour réagir d’une seule voix.
Tout ceci est dissonant compte tenu du discours du candidat « en marche » fin 2016 à Bordeaux et qui préside maintenant aux destinées de notre pays. Il martelait à l’époque que le vin faisait partie de notre imaginaire collectif, complice de notre littérature, symbole de générosité et qu’il fallait dédiaboliser cette partie de l’économie. Il expliquait que le vin n’était pas un alcool qu’on prenait pour s’enivrer mais qu’il symbolisait cet art de la table française, véritable levier de la modernité, et un formidable atout pour le rayonnement de notre pays.
Dans cette époque de concurrence mondiale, il semblerait bon que l’équipe de France gouvernementale joue solidairement en avançant pour gagner le match … Dommage que les caprices de stars de passage dans le paysage politico-médiatique aillent trop souvent à l’encontre d’un sport politique et collectif de haut niveau, respectueux des canons de notre Art de Vivre donc de notre culture.
Comment admettre que des personnages décisionnaires de l’avenir de nos terroirs, puissent tenir de telles affirmations pendant que le lobby des laboratoires se frotte les mains grâce entre autres, aux onze vaccins (chargés de métaux lourds) infligés obligatoirement aux bouts de chou dont le corps est à peine formé … Côté économie nationale, n’oublions pas que les ventes de nos vins à l’exportation représentent plus annuellement que nos ventes aéronautiques et pourtant au final il est facile de constater que les tonnes de kérosène cramées, polluent beaucoup plus la planète que notre viticulture de plus en plus raisonnée …
Sans chercher très loin côté santé, le combat à mener pour les générations futures concerne de multiples produits industriels internationaux. Ils envahissent l’environnement nutritionnel et foisonnent d’arômes de synthèse, de conservateurs et additifs de tous poils complices du sempiternel duo gras et sucre. J’en veux pour exemple courant le fléau de la pâte à tartiner obsessionnelle dès le petit-déjeuner. Entre la dose de sucre , la graisse de palme (qui engendre la déforestation) et de curieux arômes, bonjour le diabète… depuis plus de 130 ans les fleuves de soda coloré, aromatisé …, caféiné, gorgé de sucre et qui plus est, addictif à souhait, bonjour l’obésité !