C’est le quotidien régional Ouest-France qui l’annonce.
Le chef de La Mare aux Oiseaux à Saint-Joachim a remporté l’appel d’offres le 30 août pour le dernier lot de restaurant de plage. Il était resté vacant après la fin de l’aventure pour le Nossy Be.
Sur la plage de La Baule, le lot numéro 13 n’est plus vacant. Depuis le 30 août. Véolia, le concessionnaire de la plage bauloise l’a attribué au chef étoilé Eric Guérin, qui rayonne depuis Saint-Joachim à la barre de la Mare aux Oiseaux. Il ouvrira donc un restaurant sur le plage. Les travaux commencent en février pour une ouverture au printemps, précise Corinne Denis, ambassadrice plage chez Véolia. Pour l’heure, le projet exact n’est pas connu. Mais selon cette dernière, il sera plutôt gastronomique, plus haut de gamme que les brasseries traditionnelles de la plage. Eric Guérin sera très impliqué dans ce restaurant.
Le lot numéro 13 était le dernier appel d’offres ouvert pour les restaurants de la plage version Véolia. Avec une histoire chaotique puisque c’est à cet emplacement que se trouvait le Nossy Be, établissement incontournable et mythique prisé des people. En octobre 2017, lors de l’attribution des lots, Véolia avait préféré retenir la société nantaise Les Brassés en lieu et place du Nossy Be. L’affaire avait suscité un tollé sur les réseaux sociaux, obligeant le concessionnaire de la plage à revoir sa copie. Le Nossy Be avait lors pu revenir dans la course mais en mars dernier, l’insécurité financière et les lourds investissements pour reconstruire l’établissement avaient contraint les gérants à jeter l’éponge. Cet été, l’espace occupé par le Nossy Be après sa destruction fin 2018 était resté vide. Il ne devrait plus l’être à partir du printemps prochain avec l’arrivée annoncée par Véolia d’Eric Guérin.
Trois lots clubs de plage vacants – Mais la plage bauloise n’affiche pas pour autant complet. Sur les 35 lots prévus par la concession signée par arrêté préfectoral fin 2016, trois sont encore vacants. Ils ne concernent pas les restaurants mais les clubs de plage et de voile. Ce n’est pas forcément évident de venir pour un nouveau aux côtés d’exploitants déjà bien installés, souligne Corinne Denis. Deux appels d’offres ont été lancés mais n’ont toujours pas trouvé preneurs.