Certes beaucoup de chefs s’y sont mis mais surtout pour soigner leur @reputation et parfois même leur égo. Instagram est important pour créer une communauté de clients qui suivent l’actualité de l’établissement et attendent de connaitre les divers évènements ou les promotions pour parfois y participer. Mais ce sont le plus souvent des internautes qui ont pratiqué l’endroit et donc qui y ont un intérêt à suivre l’activité du restaurant.
Le phénomène est bien évidemment grandissant, mais difficile d’en évaluer l’importance, d’autant certains vont jusqu’à l’excès de publication, ce qui créé l’effet contraire, trop diffuser de la communication risque de créer l’overdose. De plus certains établissements font appel à des influenceurs pour créer du contenu et le diffuser, sans fondement, sans matière, rendant certaines publications totalement inutiles voire ridicules.
À lire quand même l’article ci-dessous :
Les réseaux sociaux, et particulièrement Instagram, sont devenus un véritable outil de communication pour de nombreux restaurateurs. Certains n’hésitent pas à dépenser de l’argent dans ce domaine en faisant appel à des agences spécialisées.
C’est une pratique de plus en plus courante. Selon une étude réalisée pour le festival gastronomique « Taste of Paris« , 40% des Français utilisent les réseaux sociaux au restaurant. Un petit cliché publié sur Instagram peut faire ou défaire la réputation d’un établissement et les chefs l’ont bien compris. Certains restaurateurs vont même jusqu’à adapter le dressage des assiettes pour les rendre plus photogéniques.
C’est le cas par exemple du chef italien Denny Imbroisi. Il possède trois restaurants à Paris et pour lui, il est impensable qu’un restaurateur ne soit pas présent sur Instagram. Il a même fait des ajustements dans ses établissements en conséquence. « On est presque obligé de bien dresser les assiettes et mieux les présenter. J’ai étudié aussi la bonne lumière sur chaque table pour avoir de belles photos sur Instagram. J’ai aussi imposé un rythme de publication avec cinq, six photos par semaine. Il y a des créneaux bien précis, de 11h30 à 12h30 et de 18h à 19h30 », explique-t-il sur Europe 1.
Il faut donner envie au client, se faire connaître. Denny Imbroisi dépense 1.000 euros par mois pour sa communication sur Instagram. Il fait appel à une agence de communication qui est capable, lorsqu’il poste une photo sur Instagram, de cibler certains de ses abonnés. Par exemple, pour son restaurant le plus cher, il va cibler une certaine catégorie dâge ou socio-professionnelle.
Il y a également des restaurateurs moins scrupuleux qui achètent les services de ce qu’on appelle les influenceurs. Comprendre des utilisateurs d’Instagram très suivi sur le réseau social. Et ils sont nombreux à se consacrer à l’univers de la gastronomie.
Émilie, par exemple, est très sollicitée : « Je pense qu’il n’y a pas une semaine où je ne reçois pas un mail, soit d’un restaurateur directement, soit des agences. En gros c’est : ‘Si vous y allez, on vous invite gratuitement mais vous devez faire un post sur Instagram.’ Je ne peux pas du tout accepter ce genre de choses parce que, même si je n’ai pas aimé, je vais devoir dire : ‘C’était génial, super, allez-y.’ C’est clairement mentir aux gens. »
Malheureusement, tous les instagrameurs n’ont pas la même rigueur. Il peut donc y avoir de mauvaises surprises une fois que l’on se retrouve devant l’assiette d’un établissement qui avait pourtant été recommandé par un influenceur.