Les négociations su les salaires qui se dérouleront au mois de février prochain dans le secteur de la restauration sont très attendu, ils devraient découler sur une amélioration des conditions de travail, les syndicats sont autour de la table.
L’accord sur la hausse des salaires dans l’hôtellerie-restauration, que les organisations syndicales doivent signer d’ici lundi, devrait entrer en vigueur au plus tard début février et ouvrir la voie à de nouvelles négociations sur les conditions de travail, très attendues dans la branche. La CFDT indique avoir signé l’accord le 5 janvier dernier, le syndicat salarié pèse 30,94 % de représentativité.
L’accord, qui prévoit une rémunération minimum supérieure de 5 % au smic et « une augmentation moyenne de 16,33 % » de l’ensemble de la grille actuelle des salaires. La CGT qui représente 36,27 % des salariés syndiqués a indiqué « on ne signera pas mais on ne s’opposera pas « , le syndicat regrette l’effort minimal sur les premiers niveaux. Plus indécis, FO (26,57 % des salariés) a consulté ses membres « Si on ne s’oppose pas avec la CGT, l’accord passera automatiquement. C’est ce chemin qui se dessine« , dans le cas contraire, un délai d’opposition de 15 jours s’appliquera, renvoyant l’entrée à vigueur de l’accord à début février.
Conditions de travail – En face, les quatre organisations patronales du secteur se sont rangées derrière cette proposition. Le suspense étant limité, les syndicats comptent désormais sur les trois réunions prévues, entre le 22 février et fin mai, pour améliorer les conditions de travail qui nuisent à l’attractivité de la branche.
Les syndicats demandent d’intégrer un 13e mois, des week-ends, la majoration des heures supplémentaires, les coupures… « Le nerf de la guerre, c’est la fin du système dérogatoire des heures supplémentaires », indique la représentante de la CFDT, plus optimiste sur les coupures et la sacralisation d’un week-end par mois. Les syndicats aimeraient que les quatre premières heures supplémentaires, actuellement payées 10 % de plus, soient majorées à 25 %, comme dans les autres secteurs.