Dernièrement une agence de marketing et de RP ( Relation Publique ) a été rappelée à l’ordre et même condamnée pour avoir posté plus de 800 faux commentaires positifs sur les produits de 86 petites entreprises qui étaient leurs clients ( concessionnaires automobiles, mécaniciens, jardiniers … ). Ils avaient ciblé 26 sites internet différents qui diffusent des avis de clients.
Une autre pratique qui devient courante, rémunérer des tiers qui vont diffuser des faux avis, tout ceci pour influencer les consommateurs à choisir un produit plutôt qu’un autre. Ces agences d’e-réputation pratiquent également ces méthodes en France où on considère que 77 % de la population est influencée par les avis sur le net. Déjà en 2012 une enquête du L’Obs avait estimé le coût pour diffuser environ 1000 faux avis était d’environ 2000 à 2500 euros.
L’autorité de la concurrence et des marchés en Angleterre ( CMA ) prend le problème très au sérieux, et désire même accentuer la surveillance, d’autant que les experts estiment que la moitié des Anglais se réfèrent aux avis sur internet avant de déclencher un achat.
Le CMA a même édité un guide destiné aux entreprises de marketing et de relations publiques qui diffusent les règles à respecter, et à améliorer leurs pratiques, sachant que diffuser de faux avis, c’est tromper le consommateur, fausser la concurrence et que les entreprises doivent respecter une certaine éthique.
On rappelle qu’en France ‘une internaute avait été condamnée par les tribunaux à une amende de plus de 5000 euros pour avoir publié une fausse critique de restaurant. L’an dernier aux États-Unis, Yelp a poursuivi une entreprise qui aurait vendu des faux avis positifs aux restaurants. Une étude 2013 par la Harvard Business School avait indiqué que dans la région de Boston on estimait à au moins 16 % des commentaires de restaurants sur Yelp étaient des faux.
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