Et le paradoxe, c’est que cette France qui empêche l’économie de tourner, c’est celle-là même qui a mis au pouvoir ceux qui essayent de faire les réformes… N’oublions quand même pas que la CGT avait appelé à voter Hollande … On tourne en rond et surtout on est entrain d’appauvrir encore plus notre économie qui souffre déjà d’immobilisme et d’une mauvaise image pour le tourisme qui nous fait vivre, nous restaurateurs, hôteliers, producteurs…
Que l’on soit pour ou contre la loi » El connerie « , que l’on soit de gauche ou de droite, que l’on rejette la politique ou qu’on l’adopte, si l’on a un minimum de bon sens, on ne peut pas accepter de voir la France prise en otage par quelques allumés !
Moins de clients… moins d’emploie
C’est tout un secteur qui perd ses clients par faute de trouver du carburant, pour l’instant c’est surtout la province qui est touchée car il faut pouvoir se déplacer pour se rendre dans les hôtels, les restaurants, les bars, les auberges… Paris est touché depuis de longs mois par l’image d’insécurité transmise par les attentats, les manifestations, les dégradations, les étrangers choisissent d’autres destinations, le monde est grand et on trouve aussi bien ailleurs !
» Nous annulons notre réservation, car nous avons peur de nous trouver sans essence « , c’est un peu la phrase que les restaurateurs et hôteliers entendent en ce moment tous les jours au téléphone… Par contre les frigos sont pleins, et les pertes de chiffres d’affaire s’accumulent.
Les entrepreneurs pris en otage
Le Figaro : Le cri d’alarme des hôteliers, confrontés à des annulations. A la veille de l’Euro, les professionnels de l’hôtellerie redoutent les conséquences économiques de la crise actuelle ainsi que l’impact pour l’image du pays à l’étranger. Beaucoup d’entre eux sont confrontés à des problèmes d’approvisionnement et à de nombreuses annulations de réservations pour le week-end à venir. Et ce, alors que le mois de mai était déjà en deçà de leurs attentes en raison de la mauvaise météo. «La France a des atouts extraordinaires mais nos visiteurs français et internationaux aujourd’hui risquent de ne retenir qu’une seule chose: «grève, violence et insécurité»», déplore Roland Heguy, président confédéral de l’UMIH, qui rassemble les professionnels de l’hôtellerie.
Les charges courent … encore et toujours
À la fin du mois, il faudra régler les salaires des salariés, les charges, la TVA, les frais de banques, les frais fixes, les fournisseurs, mais finalement tout le monde s’en fout … et si les taxes ne sont pas réglées à temps, bien sûr les majorations tomberont !
L’État qui devrait faciliter le fonctionnement des entreprises, porter leur développement pour que les entrepreneurs puissent continuer à fabriquer de l’emploi n’a pas le courage d’obliger à la réforme.
Il y a ceux qui bossent et ceux qui profitent sans bosser !
Comme d’habitude la presse porte haut les quelques dizaines de milliers qui portent des drapeaux, la grande majorité silencieuse, celle qui bosse subit, mais pour combien de temps encore ? … une vraie fracture se crée entre deux mondes, celui de ceux qui vivent sur des acquis et celui de ceux qui se bougent au quotidien pour s’en sortir, qui entreprennent et prennent des risques.
Vu de l’étranger, la France est compliquée, nous donnons une image pitoyable de notre fonctionnement, de notre esprit, les touristes choisissent d’autres destinations… la gastronomie ne sauvera pas tout !
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hallucinant ce billet !! ceux qui luttent pour tous les travailleurs sont aussi clients des restaurants !