D’après l’Afp, les cafés et restaurants de Belgique, contraints de fermer fin octobre en raison de la pandémie de coronavirus, pourront rouvrir leurs terrasses le samedi 8 mai en limitant le nombre de consommateurs par table, une source gouvernementale, confirmant des informations des médias.
Au cours d’une conférence de presse, à 17 heures ce mercredi, le Premier ministre Alexander De Croo a dévoilé les conditions de cette réouverture, ainsi qu’une série de mesures d’assouplissement du confinement partiel en vigueur dans le plat pays. Depuis plusieurs jours, la question de la réouverture des cafés et restaurants fait l’objet de débats en Belgique.
Pour la première fois depuis le début de la pandémie, les grandes fédérations du secteur, associant les brasseurs belges, ont financé ensemble une vaste campagne publicitaire, lancée ce mercredi dans les médias. Leurs revendications : une réouverture totale, en intérieur et en extérieur, dès le samedi 1er mai. « Six entreprises sur dix de l’horeca [hôtellerie, restaurants, cafés] sont en difficulté », déplore le secteur.
Fabien Hermans (administrateur de la fédération Horeca Bruxelles) a indiqué : « Pour le secteur, c’est une catastrophe. Aujourd’hui, la partie francophone du pays, qui a reçu moins d’aide qu’en Flandre, doit rouvrir le 8 mai ses terrasses. Mais on n’est ni à Malaga, ni dans le sud de la France. Avec une météo comme aujourd’hui, comment voulez-vous faire fonctionner une terrasse ? Mettre en place le restaurant avec les marchandises et tout ce qui s’en suit, c’est impossible… Et les restaurants qui n’ont pas de terrasse ? En plus, à Bruxelles, la prime Tetra mise en place pour l’évènementiel et l’horeca, qu’on attend depuis le mois de janvier, n’est toujours pas opérationnelle… le take-away est une façade pour pouvoir résister, c’est surtout pour la clientèle ». Il est « dépité » car il attendait « une réouverture le 1er mai. On ne sera pas calme, le secteur ne pourra pas résister. Il faut que le Premier ministre annonce des aides, sinon des faillites vont tomber. A Bruxelles, on a déjà perdu 3.000 emplois au niveau de l’horeca. Et les plans Renault sont en place, par exemple pour les restaurants des institutions européennes, c’est 900 salariés sans travail depuis des mois ».
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Pret à tester une bonne terrasse à Bruxelles :-)!!