Festival par ci, festival par là, la cuisine fait son festival ici et ailleurs. Ce week-end, tout se passe à Aleria. Art’è Gustu le petit festival né il y a quinze ans à Corté de la passion épicuriens décidés à mettre en valeur les produits sublimes de l’île, est devenu grand et fête son anniversaire sous la protection de ses 3 parrains – Pierre Hermé, Thierry Marx et Cédric Grolet – qui comme des fées agitent leur fourchette magique et  parsèment dans les yeux et dans les assiettes des milliers d’étoiles au nom de la cuisine, du goût, de l’art, du partage.

Plus que jamais le bonheur est dans les pâturages, les jardins et au groupe scolaire d’Aléria ! Pour arriver à Aleria,  il y a un voyage, la Corse se mérite. Il faut enchainer l’avion et la route qui tourne et virevolte entre maquis et abrupts époustouflants sur la mer, les chemins caillouteux baignés de soleil et de couleur et de cet indéfinissable air corse chargé d’odeurs du maquis, d’iode, mêlant furieusement terre et mer, un air euphorisant qui invite à la dolce vita, à porter son regard sur l’agneau, la noisette et les autres. Les virages, la montagne, la mer et voici Aléria. Une place de village corse comme on les aime, des Corses comme on les aime pour découvrir en toute beauté un festival son programme et ses animations.

Une place de village animée comme une scène de théâtre, un lieu destiné, consacré le groupe scolaire d’Aleria, tout un village qui partage ses places et petites places, son marché, ses ruelles, ses comptoirs, ses tables et ses cuisines pour recevoir en toute simplicité mais avec un coeur immense les acteurs qui bougent qui vivent. Il y a les premiers rôles, les parrains de la fête, un trio de choc, Thierry Marx, Cédric Grolet et celui qui est ici chez lui tant il a été adopté avec affection par tout le village, Pierre Hermé, des producteurs et les deux élus le veau et la noisette. deux jours de rencontres de « Masterclass » animés par les parrains, de démo, de dégustations, d’animations menés par les invités prestigieux venus cuisiner sur des cuisines éphémères , des tables pop up, présenter leurs livres, les dédicacer. Tous les épicuriens de l’ile sont là et se baladent joyeusement, dégustent, découvrent la centaine de petits producteurs amoureux de leurs terres, de leur savoir-faire qui créent de grands produits, d’artisans, il y a du fromage, du miel, de l’huile d’olive et des couteaux, un inventaire à la Prévert. 

Oui c’est entre cour de jeu et salles de classes que se déroule la fête. Est-ce l’atmosphère du lieu, l’influence des habitants de la ville qui participent avec sourire et belle humeur, la joyeuse organisation, il règne une ambiance bon enfant, de fête de village, de grand pique-nique, de marché de plein air, de retrouvailles entre amis heureux de partager sourire et assiette. Dès le matin, des files de gourmets d’ici et d’ailleurs rejoignent le festival, à quelques pas du rivage entre mer et campagne,  avec chant de cigales, parfum des maquis. Ils sont venus pour découvrir, regarder, déguster la Corse, humer les explosions de parfums et de couleurs. Assister à des master class, bavarder, échanger avec des chefs et des artisans d’excellence, faire le plein des meilleurs produits, de confitures débordantes de fruits, de sels parfumés, de fromages frais et tendres, affinés et goûteux, étonnants et fumés, de charcuteries, d’huiles d’olives, de couteaux, de vins.

Les parrains cuisinent et font des démos, tout comme les chefs invités, amis fidèles ou petits nouveaux, qui entre restaurant pop-up, soirée des chefs, master class et dédicaces de livres, arpentent les allées à la rencontre des artisans et du public.

 Morihide Yoshida,  vainqueur du Meilleur Pâtissier Professionnel sur M6, qui marie avec talent les traditions culinaires du Japon et celle de France,  est là tout comme Vincent Guerlais, pâtissier fou de chocolat qui régale de ses délicieux chocolats, de ses P’tit Beurre addictifs, Frédéric Bau, directeur de la création de la maison Valrhona, metteur en scène des dîners de gala Tout chocolat,  Joakim Prat,  pâtissier londonien maître des choux, des cupcakes et des chouquettes, Pierre Augé, chef propriétaire de la Maison de Petit Pierre venu de Béziers avec son sourire contagieux et sa cuisine libre, Yann Lainé chef exécutif, Maison Rostang**, chargé du dîner des chefs, Nadia Sammut , pétillante, ravageuse de talent, de grâce et de belle humeur, maitre du premier restaurant sans gluten étoilé, créatrice de La Cuisine Libre, joue avec les farines et les épices pour inventer, réinventer une cuisine gastronomique sans gluten à l’Auberge de la Fenière à Cadenet, Fabio Bragagnolo, chef cuisinier, Casadelmar, lui est chez lui ici, il officie dans le sud de l’île et joue avec talent entre les produits du terroir corse et ses origines italiennes, Thibault Sombardier, chef cuisinier, Antoine, Paris, bombe de talent, d’inspiration et de passion, Julia Sedefdjian, chef cuisinière, paris, plus jeune chef étoilée de France en 2016, ambassadrice talentueuse de la cuisine ensoleillée niçoise,  Marie Chavarot, chef à domicile, débordante de sourire, généreuse, attentive avec une sensibilité à fleur de peau, Erwan Alonso, bariste fou de talent qui agite ses shakers au 86 Champs-Élysées, Paris.

Tous ont pris la route du goût et du savoir, savoir être savoir-faire, à la poursuite des secrets de l’agneau et de la noisette, deux essentiels de la cuisine corse et de la gastronomie qui vivent ici en Corse, cohabitent entre champs et étables. Deux jours de rencontres et de partage avec des gens de goût, maillons de la gastronomie et de l’art gastronomique, passeurs de goût et de valeurs de bon sens, fiers de jouer la transmission. ils forment une chaine d’amitié, heureux de découvrir et faire rayonner des produits dons du ciel et des dieux qui veillent sur l’île de beauté, les dieux de la terre, des pâturages et des fermes. Depuis quelques années, Pierre Hermé comme le Petit Poucet, sème non des cailloux mais des des molécules de goût qu’avec sensibilité, curiosité intense, il a repéré sur cette terre qui est devenue sienne. Il a fait un long chemin ici depuis sa rencontre avec Valérie et tout un village qui se rassemble en un clan défenseur d’une terre, qui prouve et démontre ce qu’est en toute authenticité la terre corse avec ses valeurs d’hospitalité, de partage et de goût. Celui qui trouve normal de travailler le dimanche, a été adopté par la Corse « terre de beaux produits ». Il arpente le maquis se laisse inspiré par la flore pour imaginer et créer de nouvelles saveurs, tout en croquant des poignées de noisettes, les meileures, celles de . Pour Valérie, qui dirige ce festival, il a ouvert son coeur et son carnet d’adresses, invitant ses amis chefs et pâtissiers à venir découvrir Art’è Gustu.

Pierre Hermé ne s’arrête pas là après la noisette et le veau deux nouveaux produits vont être mis en scène en 2020, l’empereur de la pâtisserie continue avec passion et délice à partager des notes corses des pépites sucrées et salées d’abord il y a un voyage la Corse se mérite il faut enchainer les ailes corses et prendre la route qui tourne et virevolte entre maquis et abrupts époustouflants sur la mer, les chemins caillouteux baignés de soleil et de couleur et de cet indéfinissable air corse chaque d’odeurs du maquis, d’iode, mêlent furieusement terre et mer, un air euphorisant qui invite à la dolce vita à porter son regard sur le veau la noisette et les autres les virages la montagne la mer et vici Aléria une place de village corse comme on les aime, des corses comme on les aime pour découvrir en toute beauté un festival son programme et ses animations. 

L’équipe de Valrhona du chef Frédéric Bau avec le journaliste de France2 Loïc Ballet, et le chef Cédric Grolet.

Samedi – la journée se termina par le dîner de gala réalisé par le chef YANN LAINÉ de la MAISON ROSTANG et le chef Frédéric bAYU pour Valrhona