Mais le chef l’a annoncé hier en direct sur ses réseaux sociaux, c’est DONC ce samedi 1er août que le couvert est remis pour les clients, qui dès aujourd’hui peuvent à nouveau se rendre sur les hauteurs de Manigod pour profiter du talent du chef savoyard.
Le chef fier d’être » cuisinier et paysans » a donc relancé la machine, les équipes sont aux fourneaux pour régaler les convives, le chef s’était refusé de rouvrir son restaurant avant d’être sûr de pouvoir recevoir ses clients dans de bonnes conditions sanitaires pour éviter la diffusion du virus.
Il faut dire que le chef n’est pas resté inactif durant toute cette période d’après COVID, le chef a pris en main les cuisines da la célèbre table parisienne « La Fontaine Gallion », établissement qui appartenait à l’acteur Gérard Depardieu avec d’être repris par Moma Group avec à sa tête l’entrepreneur Benjamin Patou. Ils exploitent aussi ensemble le restaurant Rural au Palais des Congrès de Paris.
À bientôt 70 ans, le chef, l’artiste, le créateur d’émotion, à fait un trait sur sa carrière dans le guide Michelin, même si en convient que le guide Michelin l’a bien aidé à construire sa carrière, il estime que le guide d’aujourd’hui est dépassé. « le Guide Michelin ne s’est pas mis à la page de la modernité et de ce qui se dit sur les réseaux sociaux ! Car ce qui compte aujourd’hui, les résultats le prouvent, c’est le bouche-à-oreille, les réseaux sociaux, les plateformes comme Tripadvisor. Certains guides gastronomiques sont en perte de vitesse parce qu’ils n’ont pas compris ce virage, cette modernité, cette nouvelle identité de la cuisine d’aujourd’hui. ». Lorsque le guide Michelin lui a retiré sa troisième étoile, il a décidé d’affronter le guide en justice et même si il a perdu le procès, il n’aura pas perdu la bataille médiatique qui a tourné en sa faveur.
Changement de cap
Dans une récente interview il a déclaré : » La gastronomie française subit actuellement une véritable transformation, parce ce que l’on revient à des produits naturels et de proximité. Ce changement d’identité est inévitable et c’est tant mieux ! Les couverts en argent, les étoiles, c’est terminé ! On va vers la modernité. Il y a plein de jeunes chefs de grand talent qui sont en train de changer la donne, de mener une autre réflexion. Ils ne veulent plus se prendre la tête. Ils veulent pratiquer une cuisine naturelle, de goût et de saison, mais sans rentrer dans tous les investissements de la haute gastronomie et dans la course aux étoiles. »
Le chef Marc Veyrat, fidèle en amitié, il à présenté la semaine dernière le seul chef qu’il a eu dans sa vie – il a indiqué : « René Sommier, c’est mon chef et mon mentor, c’est le seul chef que j’ai eu dans ma vie, c’est un bonheur, c’est un amour « – Ainsi c’est construit l’histoire de Marc Veyrat car au-delà du côté « grande gueule » le chef est un homme de coeur.