»  Après 11 semaines d’un bras de fer avec les assurances, les murs se fissurent lentement « 

 Le chef parisien Stéphane Jégo en appelle à une nouvelle mobilisation et à ne surtout rien lâcher dans le combat que mène la profession de restaurateurs face aux assurances françaises. Le chef vient de mettre une nouvelle pétition en ligne, la dernière a été signée par 140 000 personnes !

La PÉTITION 

Après onze semaines d’un bras de fer avec les assurances, les murs se fissurent lentement. Tous, nous nous demandons pourquoi les tribunaux sont les seuls à pouvoir faire respecter nos contrats, pour lesquels nous cotisons – 7 498,94 euros chaque année pour ma part.

Depuis début avril, 300 restaurateurs sont entrés en négociation avec Axa, via le courtier en assurances Satec, et, vendredi, un restaurateur a remporté une victoire provisoire contre ce même courtier. Chez Axa, 18 000 contrats sont assurés contre la perte d’exploitation. Les chiffres ont bien évolué, une fois le gendarme des assurances entré dans la danse. Ce même assureur affirmait qu’ils n’étaient qu’une « cinquantaine ».

Cette crise sanitaire aura jeté une lumière aussi crue que cruelle sur un secteur se cachant derrière son nom. Nous avons depuis toujours diabolisé les politiques, l’industrie du tabac ou encore celui de la banque. Mais pas les assurances. Leur rôle est d’assurer, de protéger.
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Pourtant, déjà, après les attentats du 11 septembre, c’est la Cour suprême de l’État de New York qui avait forcé Axa – toujours – à indemniser certains de ses clients. Restaurants et cafetiers sauront fin mai s’ils peuvent rouvrir à compter du 2 juin dans les départements classés en « vert ». D’ici là, à chacun de relire ses contrats.
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Plusieurs groupes de réflexion, Resto Ensemble en tête, apportent des réponses à vos questions. Ainsi que le Conseil national des barreaux.

Dans sa réponse à notre pétition sur Change, le ministre de l’Economie a déclaré : « Certains contrats d’assurance prévoient la prise en charge des pertes d’exploitation en cas de fermeture administrative d’activité ou de dommages non matériels : je vous invite à bien lire les conditions de votre contrat, et s’il est mentionné les termes que j’ai cité juste avant, vous devez être évidemment indemnisés sans délai. Nous y veillerons. ».
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Veillons-y chacun et ensemble.

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