Le finaliste de la saison 11 du concours culinaire de M6 revient dans les studios pour défier les candidats encore en lice sur une épreuve autour des abats. Auprès du Figaro, il revient sur ses deux dernières années de galère pour lancer son affaire après l’émission.
Adrien Cachot s’est fait une place dans l’univers de la jeune cuisine française, un peu en marge des codes traditionnels de la restauration dans le même profil que le chef Guillaume Sanchez ou Florent Layden , passionné de cuisine, le chef déborde de talent, qu’il apprend à canaliser au fil de ses expériences. Et l’expérience qui l’a propulsé au devant de la scène, c’est Top Chef saison 11 où il a fini second du concours de cuisine de M6, mais premier en popularité, considéré comme le chouchou du public.
Le chef d’origine bordelaise aime cuisiner des abats, c’est d’ailleurs avec cette spécialité qu’il s’est fait remarquer : « Je ne veux pas être catégorisé seulement dans les abats mais c’est un sujet qui me plaît beaucoup » a t’il expliqué à TV Mag.
« Avant de participer à l’émission, son restaurant Détour, situé dans le quartier de Trinité à Paris, avait fermé. Et, avec ses plus de 40.000 euros de gains remportés après sa défaite face à David Gallienne en finale, Adrien Cachot avait le projet d’ouvrir une nouvelle adresse dans la capitale d’ici la fin de l’année 2020. Mais la crise sanitaire est passée par là et, il y a un an, il a rencontré «une mésaventure» comme il aime à la décrire. «On m’a refusé pas mal de crédits pour acheter un restaurant. Quand on veut rester indépendant, le financement reste un problème malgré un passage par “Top Chef”. Les banques ne m’ont pas fait un accueil exceptionnel. Et la personne qui m’avait finalement vendu le restaurant a annulé deux jours avant la remise des clés. Je me suis retrouvé avec toute mon équipe à la rue» » a t’il expliqué à TV Mag.
Et de rajouter : Le chef a dû trouver rapidement une porte de sortie. Grâce à une résidence réalisée au Festival de Cannes au Perchoir l’été dernier, il a décroché un contrat pour lui et ses équipes au mois d’octobre suivant, au restaurant du même nom à Paris. Un succès qui dure depuis bientôt sept mois dans le quartier de Ménilmontant, les réservations étant complètes dès leur disponibilité sur Internet. «Je n’ai cité que le côté négatif, mais “Top Chef” ouvre des portes sympathiques, on est quand même pas mal sollicité par des établissements pour des collaborations. Et puis l’accueil des gens est exceptionnel».
Le chef a quitté sa résidence au Perchoir le 29 avril dernier, il a toujours l’idée d’ouvrir sa propre table, mais il n’a pas trouvé encore le bon emplacement, « Je suis encore en attente. Je suis à la recherche d’un lieu et d’un espace où je pourrai m’exprimer totalement à Paris. Je ne perds pas espoir ». Pour l’infant Adrien Cachot ne désire pas communiquer sur le concept de restauration qu’il aimerait créer.
Un conseil aux jeunes chefs qui veulent participer à Top Chef : « Il ne faut pas y aller trop tôt, estime-t-il. Ça reste un concours de cuisine avec quinze candidats. Il n’y a pas de bons et de mauvais, juste de l’expérience et de l’envie. Il y a toujours des exceptions mais il faut arriver avec le plus d’armes possibles. »
Le chef en a fait l’expérience avec l’ouverture précipitée du restaurant 140 degrés, la friterie imaginée avec l’autre candidat Mallory Gabsi, le restaurant avait ouvert en juillet 2020 à Paris sur une péniche, victime de son succès, il a fermé 4 jours après faute d’organisation, et de rupture de stock ! … une » erreur de jeunesse » a expliqué le chef.