

Mais à quoi ressemble un dimanche à Saint-Tropez… avec « Les chefs fêtent les producteurs » ? Après avoir animé sur la Place des Lices des masterclass, la « Battle Panier Surprise » ou la « Battle Eloquence », participé au Déjeuner Caritatif présenté par Arnaud Donckele et Éric Frechon au restaurant La Petite Plage, applaudi Gérald Passédat décoré de la médaille « Officier du Mérite Agricole », les chefs ne résistent pas à participer à… :


LA PETANQUE DES CHEFS – la pétanque, sport populaire dans toute la France, surtout dans le sud. Moment de partage de convivialité de compétition joyeuse qui rime avec l’apéritif, l’été, l’accent chantant du sud.
Une partie de pétanque, ça fait du bien !
Le parrain Glenn Viel ( ci-dessus ) n’est pas le dernier à jouer avec les boules et le cochonnet. Tu tires ou tu pointes ? Les équipes se forment et s’affrontent sérieusement, avec un malin plaisir. C’est la partie de pétanque des copains, des chefs de la montagne, des chefs de la Riviera, des chefs de la campagne, des chefs des bords de mer qui sur le terrain, retrouvent leur esprit de compétiteur. Se souviennent -ils que la pétanque est née dans l’antiquité. Les boules ont d’abord été en argile, en pierre, puis en bois et enfin en acier, mais, après les « bouleurs » du Moyen Âge, l’âge d’or des boules en tous genres fut certainement la Renaissance où la noblesse s’empare du jeu au même titre que le bilboquet et le jeu de paume. La pétanque a connu de nombreuses règles, de multiples versions avant de trouver sa définition moderne, en 1907, pas très loin de Saint-Tropez, à La Ciotat. Le jeu attrape définitivement son nom, pétanque, joli mot qui vient de l’occitan provençal pè « pied » et tanca « pieu », donnant en français régional l’expression « jouer à pétanque » ou encore « pés tanqués ». Il suffit de tracer un rond, envoyer le but à 5-6 m, et, les « pieds tanqués », espérer bousculer cochonnet et boules ennemies …
Quelques photos rien que pour votre plaisir !
La pétanque des chefs est la meilleure mise en jambes et belle humeur pour vivre la nuit de folie qu’attendent les chefs et invités sur la plage de Pampelonne au superbe restaurant/paillote « Bagatelle »
DÎNER à BAGATELLE – Soirée magique sur la Plage Bagatelle avec Chico & les Gipsies
Une nuit inoubliable à Plage Bagatelle, bercée par les rythmes enflammés des guitares gitanes. Légèreté, tapas, champagne, cocktails, bien frais… et l’énergie contagieuse de Chico & les Gipsies pour faire danser, la vraie dolce vita version gipsy.
La pluie menace mais ne tombe pas, elle a décidé de prendre le large pour laisser les joyeux bandes de chefs, partenaires, gentils organisateurs, gens de la presse et de la com, gagner Plage Bagatelle, découvrir ce lieu magique et passer une soirée de fête jusqu’au bout de la nuit. Le décor est là. La nuit aussi. Bagatelle-Saint-Tropez, nous voilà. Un lieu de rêve sur Pampelonne, la mythique plage. Bagatelle Beach est installée sur une plage incontournable, un restaurant sur une plage, une plage avec un restaurant, où règnent furieusement la joie de vivre et de recevoir, le beau et le bon.
Malgré la nuit qui arrive, nous devinons le décor paradisiaque signé Sam Baron qui a installé en majesté dans les espaces de l’établissement trois couleurs : le bleu et le blanc, couleurs emblématiques de Bagatelle et symboles de la mer et du ciel azur, associés à l’orangé, en référence à la terre ocre caressée par le soleil, trois couleurs qui courent sur les rayures des coussins, les assiettes, trois couleurs boostées en nuances de vert, vert de la végétation qui confirme que nous sommes bien en Provence. Le ton est donné dès l’entrée, humour et dérision, des lettres couleur mer et soleil dansent sur le mur et composent une phrase tout simplement ludique « L’amour à la plage ».
Le bon est installé par le Chef Rocco Seminara, qui déroule une cuisine méditerranéenne. Rocco Seminara, provençal dans l’âme, signe menu et carte qui chantent le sud, la Riviera, la Méditerranée avec des plats légers et colorés à déguster les pieds (presque) dans le sable, à l’ombre des canisses, dans une ambiance festive rythmée par un fond musical qui incite à la fête et à la joie.
Des délices et des surprises – Ce soir, les assiettes racontent un belle histoire gourmande, signée par un enfant du pays qui cuisine dans le respect du goût et du produit et des producteurs d’à côté. Elles arrivent au diapason de la musique qui électrise les joyeux fêtards. Clou de la soirée, Chico et les Gipsies , un air de feria de Nimes et de Camargue. Le flamenco fait se lever et danser les invités.
Que fait-on le lundi quand on est à Saint-Tropez pour « Les chefs fêtent les producteurs » ?
On fait un grand tour au marché, on goûte les merveilles des producteurs, on parle terroir, fait maison, on applaudit la Battle d’artichauts barigoule, avant de prendre de la hauteur pour le cocktail déjeunatoire à la ALTHOFF VILLA BELROSE
Il faut grimper grimper sur les hauteurs de Saint-Tropez, sur une colline de Gassin. A une poignée de minutes du port, la tranquillité remplace l’agitation, l’effervescence. Décor naturel époustouflant, vue sur la mer, sur le golfe qui voit danser les bateaux. Vue imprenable sur la Côte d’Azur dans une atmosphère élégante et accueillante. Un vent léger fait chanter les 9000 m² de pinède et de jardin, les terrasses de la villa florentine .
SOIREE DE CLOTURE – LE SUBE
A quelques pas du Senequier, face aux bateaux qui dansent dans le port, se trouve une adresse discrète mais follement tropézienne !
Nous voilà ce soir embarqués pour un voyage au cœur de la légende tropézienne : le Sube, cet hôtel mythique dont les volets rouges battent encore au rythme des flots et des souvenirs dorés de la Riviera.
Imaginez : il était une fois au temps des caléches, un relais de diligence qui accueillaIt voyageurs, cochers et chevaux. Un célèbre marquis, le Marquis Alban Martin de Roquebrune, l’acheta et le transforma et élégant hôtel particulier. Il reçoit écrivains et célèbrités avant de transformer sa demeure en hôtel qui s’appelait alors Café de la Marine, qui va passer de main en main, changer de nom.
Imaginez, nous sommes dans les années 1930, Saint-Tropez n’est pas encore le temple du bling-bling et des yachts démesurés. Non, c’est un paisible petit village de pêcheurs, qui vit au rythme des pêcheurs, de la criée, bercé par le mistral, où les artistes comme Colette, Appolinaire ou Signac, Camoin et Manguin, en villégiature, viennent chercher l’inspiration et fréquentent l’hôtel. Eugène Sube, commis voyageur, descend dans cet hôtel, tombe éperdument amoureux de sa propriétaire. Ainsi de cette histoire d’amour va naitre le SUBE. En 1986, Jean-Louis Carré, avocat passionné par la mer, achète l’hôtel et le transforme en véritable sanctuaire marin grâce à la montée en puissance de la Nioulargue (les Voiles).
Il le vendra en 2012, à Geneviève et Bruno Walther qui possédaient la Plage des Graniers. C’est dans ce décor que s’ouvre le Sube, un petit hôtel sans prétention mais plein de charme, situé face au port, dans ce qui deviendra bientôt le salon à ciel ouvert de la jet-set internationale. Suivez-nous à l’intérieur, un couloir étroit, un escalier en colimaçon, une salle discrète, un peu cachée… et pourtant, ô combien stratégique : la fameuse salle des voiles, véritable nid d’aigle d’où l’on observe le ballet des mâts, des voiliers. Passe l’ombre de Jean-Paul Sartre et de Brigitte Bardot qui dans les années 50 et 60 se sont posés ici, ont porté leur regard au loin dans un Saint Tropez d’avant la légende…
Le Sube n’est pas un palace. Il n’a jamais eu besoin de dorures ostentatoires pour séduire. C’est un repaire d’initiés, de marins de fortune, de capitaines de l’âme. Même les murs semblent chuchoter les récits des grandes régates et des amours d’été. Il résiste au bling bling et autres mirages. Tel un phare, tel un gardien du temple, il veille à conserver son élégance discrète, son âme, son bois patiné, ses photos sépia… et surtout, ce regard unique sur le port à savourer du balcon, le balcon intime qui ne peut recevoir plus de dix personnes… privilégiées. Sur ce lieu comme une capitainerie qui accueille les concurrents des régates, les amoureux du vrai Saint-tropez, règnent la gentillesse de Geneviève et Bruno Walther, passionnés par la mer et Saint-Trpez. Ils maintiennent l’esprit traditionnel de l’établissement, ajoutent du confort discret, des fauteuils et des banquettes cuir pour appuyer l’esprit Club.
Avec vue incroyable et furieusement privilégiée, on rêve de prendre la mer, de faire des régates, de gagner La Nioulargue (rebaptisée Les Voiles de Saint-Tropez), recevoir de plein fouet l’écume de la mer, prendre le soleil, prendre le vent, gagner la pleine mer, naviguer au plus près de plus grands et plus beaux voiliers du monde, croiser les meilleurs barreurs…
Par Marie-Ange Chiari