Retrouvez ci-dessous l’interview qu’il a réservé au magazine L’Express Emploi
EXTRAITS –
…/…
Chef au Mandarin Oriental, le très étoilé Thierry Marx s’investit aussi en faveur des jeunes sans diplôme. Ses centres de formation dédiés à la restauration, « Cuisine, Mode d’emploi », cartonnent. En septembre prochain, Thierry Marx récidive. Ce pratiquant d’arts martiaux émérite s’est associé à l’ancien champion de judo Benoît Campargue. Objectif: la réinsertion par le sport. Ce nouveau cursus, Pass’ Sport pour l’emploi, permettra à des jeunes défavorisés de se former aux métiers de la sécurité. Job à la clé.
Comment est né ce projet?
Il est parti d’une envie de fraternité. Si l’on ne fait rien pour aider les autres, la vie sur Terre va devenir très compliquée… Je suis né en 1959, j’ai passé ma jeunesse dans une cité, à Ménilmontant, mais j’ai pu entrer aux Compagnons du devoir, puis j’ai intégré l’armée. Aujourd’hui, les jeunes des quartiers défavorisés n’ont plus accès à ces structures. Ils n’ont plus d’exemple à suivre. Nous voulons les aider à retrouver confiance en eux. Ce projet, réalisé avec Benoît Campargue, ancien champion de judo, manager sportif, et avec notre équipe, consiste à utiliser le sport comme moyen de réinsertion.
Comment avez-vous bâti ce cursus?
Nous sommes partis d’un constat: il y a une très forte demande de personnel dans les métiers de la sécurité. Nous avons bâti une formation de trois mois, pour une première promotion de 12 personnes. Nous avons noué un partenariat avec le groupe Fiducial Sécurité, qui s’est engagé à les recruter. Les cours sont variés: beaucoup de sport, bien sûr, mais aussi des cours de nutrition, d’anglais et de prévention des troubles musculosquelettiques, puisque les agents de sécurité passent de longues heures debout.
Ce cursus, baptisé Pass’ Sport pour l’emploi, est adossé à un Certificat de qualification professionnelle, « APS » (agent de prévention et de sécurité). A terme, nous organiserons 4 sessions annuelles et nous déclinerons ce concept dans d’autres villes. Nous comptons également lancer une formation d’animateur sportif. Là aussi, les besoins sont énormes: éducateurs, coachs et surveillants de baignade, que ce soit dans des associations locales, dans des collectivités ou dans des villages nature.
Ces formations sont gratuites. Seront-elles, du coup, estimées à leur juste valeur?
Quelle est la valeur d’une formation? Son coût? « L’argent n’est pas une valeur », disait Andy Warhol. Les stagiaires ne paient rien, mais nous leur demandons de s’impliquer et d’être rigoureux, sans quoi, ils devront partir. L’engagement: ça, c’est une vraie valeur.
Vous avez créé d’autres expériences de réinsertion, Cuisine Mode d’emploi et Boulangerie Mode d’emploi. Quel bilan en tirez-vous?
…/… pour lire l’intégralité de l’article cliquez sur le LINK du magazine L’Express.