Marrakech – La Mamounia proposera les pâtisseries de Pierre Hermé

  À partir du 1er novembre, Pierre Hermé prend en charge la pâtisserie de La Mamounia et ouvre une nouvelle boutique dans l’enceinte du célèbre hôtel de Marrakech.

Celui qu’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie » ou le « Dior du dessert » met un pied dans les cuisines de La Mamounia. Dès le 1er novembre, Pierre Hermé prendra les rênes de la pâtisserie du grand hôtel de Marrakech mondialement connu.

Dans son enceinte, il ouvrira aussi une boutique Pierre Hermé, soit la première au Maroc et en Afrique, selon un communiqué de La Mamounia. Le pâtissier français de 56 ans y présentera « des pâtisseries exclusivement créées pour l’établissement et des classiques de la pâtisserie marocaine revisités« .

Nommé meilleur pâtissier du monde en 2016 par le World’s 50 Best Restaurants, Pierre Hermé est connu pour ses macarons et pour avoir revisité le sucre qu’il considère comme un assaisonnement. « Le sucre a un vrai apport : il relève le goût, assaisonne. Je vous mets au défi de manger une glace sans sucre : c’est immangeable, ça brûle la bouche ! Je défends un point de vue de gourmand !« , explique Pierre Hermé au micro de France Culture.

 « J’ai 98% dans la tête. Seul le petit plus vient au dernier moment pendant la réalisation. Puis je traduis sous forme de recette sur papier ce que je viens d’élaborer« , poursuit le pâtissier sur la même antenne radio.

Pierre Hermé a commencé sa carrière à 14 ans chez Gaston Lenôtre. « Moi, dès l’âge de 9 ans j’ai voulu être pâtissier. Ma mère a essayé de m’en dissuader, mais ça n’a pas marché !« , explique le chef fils de pâtissiers-boulangers en Alsace depuis quatre générations.

La Mamounia

Depuis 2010 ses boutiques se multiplient à travers l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient. La maison compte désormais une quarantaine d’enseignes dans une dizaine de pays, et emploie plus de 500 salariés.

Pierre Hermé a déjà conclu des partenariats avec des groupes prestigieux comme Raffles, Ritz Carlton et la Maison Dior. Désormais, il a même son nom dans le dictionnaire français Larousse 2016 et sa statue au musée Grévin.

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