Quelques mois après que Mario Batali ait été accusé d’harcèlement sexuel, le chef se désengage officiellement de son groupe de restaurants, rapporte le New York Times. Il y a quelques semaines déjà le chef Batali avait annoncé son intention de se retirer des opérations quotidiennes de l’ensemble de ses restaurants, mais subissant une pression trop forte le chef jette l’éponge et préfère se retirer totalement et rompre ses liens financiers avec son groupe de restauration.

Selon Joe Bastianich, le partenaire de Batali dans la société B & B Hospitality Group, le processus de désinvestissement s’est déroulé sans heurt, son associé a négocié le rachat de ses parts par l’intermédiaire d’avocats. 

« Le processus de sa cession se passe très bien compte tenu de la complexité de son processus », a déclaré l’associé Joe Bastianich au Times, il faut maintenant continuer à faire tourner les affaires sans Mario à rajouté le nouveau responsable.

Batali, quant à lui, est en train de réfléchir comment faire avancer dans sa carrière. Bien qu’il ait refusé d’être interviewé pour le Times a pu parler à certains de ses amis et aux autres associés du chef. Ils l’ont tous conseillé plusieurs plans d’actions, y compris la création d’une nouvelle compagnie avec une femme à sa tête, et de fonder un programme dans lequel le chef pourrait accompagner plusieurs oeuvres humanitaires.

Le chef journaliste Anthony Bourdain a lui désiré prendre de la distance avec Batali, trop déçu par son ami. Christine Muhlke, consultante en alimentation et écrivaine,  a rencontré Batali au mois de février, elle lui a prodigué un conseil identique  » Quittez le terrain « , a-t-elle dit, «  et faisons ensemble le travail nécessaire pour construire quelque chose de mieux. «