Tout de suite après le bar, vous pouvez observer la cuisine et son passe plat, le chef est là, il s’active avec sa petit équipe, ce jour-là des photographes sont sur place, des plats sont photographiés, ce qui semble beaucoup les occuper.
Ce déjeuner, le service est plutôt calme, j’arrive en fin de service, une quinzaine de couverts sont déjà passés à table. Le jeune chef Bao La, F&S l’avait repéré lors de Omnivore Paris 2017 en ce début d’année, il était passé sur scène et avait réalisé un des Fucking Dinner du programme, un repas éclatant néo/vietnamien.
J’opte pour la formule déjeuner avec le menu à 198 hk dollars, une salade de papaye râpée, un poulet grillé et une crème caramel… plein de choses font envie sur la carte mais il est déjà tard, le restaurant se vide, les responsables du restaurant passent à table non loin de ma table…
Le petit bol de salade est un concentré de parfum, c’est très bien assaisonné, subtil dans les alliances de saveurs, croustillant, doux, piquant juste ce qu’il faut.
Le plat de poulet est quant à lui très classique, pas très emballant par le peu d’originalité, même si c’était très bon.
Le flanc, mi/flan aux œufs, mi crème/brûlée relevé d’un fin caramel était un vrai régal, je me demandais même si je n’allais pas en demander un deuxième.
La salle se prépare déjà pour le dîner, changement des sets de table, avec une offre plus complète au dîner, il faudra donc revenir pour goûter la vraie cuisine du chef, car elle vaut certainement le détour dirait le guide Michelin.
Je regretterai le manque de convivialité, et le strict minimum assuré par le service, comme quoi une expérience dans un restaurant doit être globale.