Le voyageur désire des repas simples mais de qualité
Le voyageur habitué à fréquenter les avions sur des vols longues distances préfère en général opter pour une restauration simple et de qualité. C’est d’ailleurs souvent le filet de boeuf avec un purée, ou un filet de poisson avec des légumes qui remportent tous les choix. Les chefs de grandes tables gastronomiques essayent de faire jouer leur talents créatifs pour sortir des plats originaux, et marquer leurs empreintes, mais au-delà de la marque et du marketing, le résultat à l’arrivée n’est pas toujours de niveau gastronomique.
Le rendu final de l’assiette pas en rapport avec le prestige du chef
En effet, le problème réside sur le réchauffage qui ne donne pas à l’arrivée le même rendu final que sur une table au restaurant. D’ailleurs certains chefs refusent systématiquement de mettre leurs noms sur les menus des compagnies aériennes, car le retour est souvent loin d’être positif.
En 2012 par exemple, lors d’un voyage vers la Chine, nous avons pu déguster un plat signé par un grand chef trois étoiles. Cette volaille dont la recette devait certainement être merveilleuse au départ ( Filet de volaille à la crème, curry vert, riz au graines de pavot, carottes en sifflets, champignon shitake ) , à l’arrivée était plutôt catastrophique, avec la sauce décomposée, le riz trop collant, les champignons secs…
La cuisine de bistrot une bonne façon de faire simple
La cuisine de bistrot, quant à elle, évacue tous les codes de la cuisine gastronomique où il faut faire chic à tout prix, ceci permet de mettre en avant une cuisine simple, plutôt de terroir français, favorisant les bons produits dans des préparations d’esprit traditionnel. Ainsi le chef Yves Camdeborde propose du jarret de veau, un fondant de boeuf ou une poule au pot … Vous allez adorer !
Extraits – C’est Le Figaro qui annonce l’arrivée des plats du chef Camdeborde sur Air France – Cliquez sur le LINK ci-dessous pour retrouver l’article original et en intégralité.
Le Béarnais a élaboré la carte saisonnière de la classe Business de la compagnie aérienne.
Jusqu’où la nouvelle cuisine de bistrot, étendra-t-elle son empire ? Grâce au Béarnais Yves Camdeborde, une des figures emblématiques de la bistronomie, elle est chez elle jusqu’au mois de septembre 2016 dans les cabines Business et La Première des avions du réseau long-courrier d’Air France et sur 15 escales moyen-courriers au départ de Paris-Charles de Gaulle.
Pendant tout l’été, les gourmands embarqués à destination du monde entier pourront déguster une cuisine plus canaille et plus déboutonnée que celle que leur proposent habituellement les chefs étoilés tels que Joël Robuchon, Guy Martin ou Anne-Sophie Pic invités par Air France et par Servair, sa filiale pour la restauration aérienne.
Au menu, qui rappellera à certains les grandes heures de la Régalade et du Comptoir du Relais à Paris, on découvrira notamment un moelleux de cabillaud et saumon fumé, rondeur de pomme et céleri, crumble parmesan, tournesol et piments d’Espelette ; …/…
Food planes
Qui sait si ce n’est pas une étape? La compagnie française voudra peut-être faire un pas de plus dans la révolution gastronomique. Et l’esprit bar à tapas et cuisine de comptoir cher au chef béarnais triomphera un jour en classe économique. On parlera alors de food planes comme on parle aujourd’hui de food trucks et de food bikes… Dans l’instant, le cuisinier savoure très simplement l’honneur qui lui a été fait. « C’est une joie d’enfant de voir mon nom sur le menu Business d’Air France. Quand je pense que c’est Paul Bocuse qui a élaboré le menu servi aux passagers du premier vol du Concorde en 1969, j’ai du mal à imaginer que les passagers des Airbus A 380 d’Air France sont aujourd’hui invités à découvrir les saveurs du piment d’Espelette, du vinaigre de Banyuls ou du sarrasin qui me sont chères. »
Le chef confie avoir aimé travailler avec les contraintes imposées par la restauration aérienne et eut l’occasion de partager son savoir faire avec les cuisinier de la Servair. « Puisque c’est Air France qui m’a invité à élaborer sa carte, j’ai voulu que mes menus, qui sont dégustés par des voyageurs venus de monde entier, soient des témoignages à la fois très simples et très forts de l’excellence culinaire française. Par là, j’ai répondu à ma manière au débat actuel sur la place de notre gastronomie dans le monde. Nous aussi, nous sommes capables de nous adapter, de proposer des plats préparés avec soin, excellents après avoir été réchauffés. »
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