Camille Delcroix faisait partie de la brigade de Philippe Etchebest dont il est resté proche, il est toujours le second de cuisine du Château de Beaulieu et est retourné à son ancienne vie. En attendant il prend le temps de réfléchir à son avenir.
Sa gouaille, son humour et sa moustache ont très vite séduit le public, sa côte de popularité est vite devenue énorme, il était naturellement programmé pour gagner la neuvième saison de Top Chef dans le cœur des gens, pourtant au départ la compétition s’annonçait compliquée.
Mais ce mercredi soir, il a encore montré sa capacité à toucher le public et le jury avec des choses simples, Camille Delcroix est un transmetteur de sentiments et d’émotion, il dégage de l’humanité et de bonne vibrations. Le public le ressent devant l’écran, quand à la production elle a su exploiter cette fibre et transmettre cette image pour accrocher encore plus le public.
Quant à Victor Mercier l’autre finaliste, il méritait aussi de remporter le concours, mais le public a parlé ! … voilà ce qu’il écrit aujourd’hui : – I NEVER LOSE. I EITHER WIN OR LEARN – » Je me devais de citer cette phrase… @michel_sarran l’avait cité et elle a fait écho en moi… Camille mérite la victoire. J’ai fait une très belle finale, et malgré cette défaite, je reste fier. Bravo mon frère. Je remercie tellement @justine_aurelie @vincentcrepelofficel_@clementvergeat @geoffreydegros pour leur travail… Ce n’est pas évident de se donner pour quelqu’un d’autre. Et ils l’ont fait avec merveille. Évidemment je remercie @chef.etchebest pour son aide, sa bienveillance et ses conseils… Si vous ne m’aimez pas j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncez, vous allez me voir pendant encore longtemps. À ceux qui m’ apprécient, un énorme merci pour votre soutien tellement inattendu. Ce n’est que le début. Je ne fais que commencer… La gastronomie changera le monde et je suis content d’avoir pu porter ce genre de message lors d’une émission grand public. J’arrive. «
Le chef Delcroix à répondu à quelques questions pour Le Parisien – à lire ci dessous
EXTRAITS
A quoi avez-vous pensé en premier quand vous avez appris votre victoire ?
C’est une sensation hors du commun je pense, je ne m’attendais pas du tout à remporter cette finale. C’était très intense comme émotion quand j’ai sorti le couteau. Tous mes proches m’ont sauté dessus. C’était comme si j’avais gagné la Coupe du monde ou Roland Garros. Quoiqu’il arrive j’étais super content de mon parcours à ce moment-là. Je me suis amusé pendant tout le concours, j’ai gagné beaucoup d’épreuves, et finir comme ça, c’est juste merveilleux. Après, c’est une grosse pression qui est retombée, une accumulation de stress depuis presque un an, qui est retombée d’un coup. Là je suis encore sur un petit nuage, mais en même temps le retour à la réalité a été difficile. On se dépassait tous les jours, c’était incroyable, et là je suis retombé dans une routine qui me plaît, mais qui est tout de même une routine.
De quoi êtes-vous le plus fier dans votre menu de finale ?
Comme les chefs l’ont dit dans leur discours, j’ai fait des assiettes touchantes. J’ai fait des choses très gourmandes avec des sentiments. Et c’était ce que je voulais pour les cent bénévoles de la Croix Rouge : j’ai voulu plaire à tout le monde, donner du plaisir et en prendre. Je ne voulais pas faire une démonstration de cuisine, j’ai fait un menu pas simple, mais bien exécuté.
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Quelle est votre relation avec Philippe Etchebest aujourd’hui ?
Je suis toujours en contact avec lui, avec Victor aussi. Il nous a donné son numéro de téléphone spontanément en fin de tournage pour nous conseiller, nous aiguiller pour le futur. Il est très humain, très authentique. Topchef, c’est juste le début d’une belle histoire.
Aviez-vous fait des projets avant de rentrer dans l’émission en envisageant la victoire et vos projets actuels y correspondent-ils ?
Moi ma vie continue comme si je n’avais pas fait l’émission, j’ai toujours ma petite vie d’avant qui me convenait très bien et me convient aujourd’hui. J’habite toujours dans mon petit appartement de 38 m². J’attends que tout ça retombe pour me poser les bonnes questions. Je vis au jour le jour, je ne me prends pas la tête.