Philippe Cousteau assure que les moyens sont connus et qu’il ne s’agit que d’une question de volonté politique. Quand on plonge on ne voit plus les mêmes fonds que ceux filmés par son grand-père dans « Le monde du silence »,  des milliers de récifs et bancs de poissons vivaient en parfaite harmonie. Aujourd’hui plus rien, la Méditerranée meurt. Les écosystèmes sont impacts par la pollution, la surpêche, l’explosion industrielle et de la population mondiale. La biodiversité dégringole de jour en jour. Il est temps de protéger les océans dont nous n’avons pas pleinement conscience, qui sont sous-estimés parce que ce qui s’y passe n’est pas aussi visible qu’en surface. On protège les forêts, on oublie les océans qui sont les principaux fournisseurs d’oxygène. Et les récifs coralliens meurent, « c’est dramatique car ils abritent des ressources qui nourrissent plus d’un milliard de personnes et en emploient des dizaines de millions, sinon des centaines. » Cousteau a des solutions, des outils « il faut établir des sanctuaires. Actuellement, il n’y environ que 5% de la surface des océans qui soit protégée. Il y un mouvement croissant, promu notamment par la Journée mondiale de l’océan, pour faire passer cette part à 30% d’ici 2030″… « Protéger 30% des océans aboutirait à une augmentation de la biomasse des ressources alimentaires tirées de la mer de 600%. Ca représente plus d’emplois, plus d’opportunités pour les gens de nourrir leur famille… Donc protéger les océans est bon pour tout le monde! L’autre bonne nouvelle, c’est que ce qui est bon pour nous a tendance à être bon pour les océans aussi, même si on vit loin de la mer. Nos choix pour les choses qu’on achète, qu’on mange, la façon dont on utilise l’énergie, les voitures électriques ou les transports en commun, peuvent être meilleurs pour notre santé et aussi pour les océans. C’est vraiment puissant, et je pense que c’est important de s’en souvenir ».