C’est globalement du – 20 % dans une grande partie du sud de la France, du – 50 % en Corse, – 15 % dans le centre, c’est un peu partout que les chiffres du tourisme sont assez catastrophique en ce mois de juillet. À force d’annoncer la canicule beaucoup de touristes se sont essayés aux vacances d’été dans le nord et se retrouvent aujourd’hui sous le froid et la pluie. Les vrais chiffres de le fréquentation touristique de ce début d’été 2023 ne sont visiblement pas communiqués, où alors les remontées du terrain ne sont pas les bonnes, car sur place la réalité est différente.
Le soleil, la mer, et des terrasses… dégarnies. Le constat que les restaurateurs marseillais et ciotadens font à mi-période de cet été post crise sanitaire, étonne autant qu’ils les poussent à essayer de trouver des justifications et de se réinventer. Symbole de Marseille, le Vieux-Port est un bon indicateur de la fréquentation de la ville en période touristique. …/…
« On était à un taux d’occupation de 80% en 2022, on est cette année à 77% », résume François de Canson, président du Comité régional de tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur sur les ondes de Franceinfo. Un freinage ressenti par les professionnels du tourisme des Alpes-Maritimes pour juillet.
Le ministère du Tourisme a dressé un bilan « nuancé » de la fréquentation touristique en France au mois de juillet. Par crainte, surtout, de trop fortes chaleurs, le sud du pays a pâti de réservations en repli par rapport à 2022. Notre région n’échappe pas à ce constat. Toutefois, les voyants restent au vert pour le mois d’août… et pour celui de septembre.
Et si les 1 000 km de bouchons sur les routes ou même la pagaille survenue ce week-end sur le réseau SNCF étaient le signe de bonnes nouvelles pour le tourisme en ce mois d’août qui s’ouvre ? Les professionnels du secteur croisent les doigts, eux qui ont finalement vécu un mois de juillet en demi-teinte. Sans que l’on s’y attende vraiment après les excellents mois de mai et de juin, le premier mois d’été s’est en effet soldé par un bilan touristique « nuancé », selon les termes employés par le ministère du Tourisme. Ainsi, le taux d’occupation des hôtels s’est affiché en léger repli par rapport à 2022 et 2019, tout comme le nombre de nuitées qui a chuté de 5 % par rapport à juillet 2022. …/…
EUROPE 1 –
Selon le ministère du Tourisme, si mai et juin ont été des mois « exceptionnels » pour le tourisme en France, juillet, avec des températures très élevées, est « plus nuancé ». Phénomène nouveau, plusieurs zones dans le sud de la France subissent une certaine désaffection. Les campings du sud de la France ont vu leurs réservations reculer de 10% sur la saison.
Après un début de saison estivale en fanfare pour le tourisme en France, quelques ombres viennent ternir le tableau au mois de juillet, avec des changements d’habitudes entre fortes chaleurs, hausses des prix et sécheresse. Si mai et juin ont été « exceptionnels », juillet, avec des températures parfois très élevées, est « plus nuancé », a résumé vendredi le ministère du Tourisme. Phénomène nouveau, plusieurs zones dans le sud de la France subissent une certaine désaffection. « Les campings du sud de la France ont vu leurs réservations reculer de 10% sur la saison », explique à l’AFP le patron de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air Nicolas Dayot. …/…
Au sein de la station audoise, le scepticisme règne quant à la réussite de cette première partie de saison estivale. On porte ses espoirs sur le mois d’août. À Gruissan, la station balnéaire audoise, née au milieu des années 1970, dernière à avoir vu le jour dans le cadre du plan Racine, ce mois de juillet 2023 ne restera pas dans les annales. « Jusque-là, c’est un désastre », lâche sans la moindre hésitation Marius, qui dirige la société de promenades et de pêche en mer Escapades marines, croisé ce mercredi matin sur le port alors que les premiers clients pointent le bout de leur nez. …/…
Alors que les premiers chiffres de fréquentation touristique sur la Métropole commencent à tomber, l’heure est un peu à la soupe à la grimace du côté des professionnels du secteur… L’euphorie des deux étés post-covid semble marquer le pas. Après deux saisons estivales exceptionnelles aux chiffres de fréquentation record, la tendance va vers à un retour « à la normale » pour cet été 2023. Une baisse en moyenne de 10 à 15% d’activité par rapport à l’an dernier qui, certes, fait grincer quelques dents chez les hôteliers, restaurateurs, gérants de campings ou autres professions dépendant du tourisme mais à relativiser par rapport aux chiffres de 2019, année précédant la pandémie, qui restent bien en deçà de ceux observés depuis le début de l’été. Attention donc à ne pas trop s’habituer à l’exceptionnel… …/…
AUJOURD’HUI EN FRANCE –
BFM –