Mercotte, à 76 ans sa recette pour être en forme :  » Je marche dix kilomètres par jour. Je mange sainement, je vis dans le présent. Tout ce qui est négatif, je l’oublie…. »

 Mercotte – les Français l’adorent, l’émission produite et présentée par le chef Cyril Lignac cartonne en audience, les raisons de son succès ? … sa sympathie, Mercotte c’est la mamie dont tout le monde rêve, bienveillante, marrante, décalée, et toujours souriante … 

Lisez ci-dessous l’interview donné dernièrement à un média belge.

À 76 ans, Mercotte est la pâtissière amatrice la plus célèbre de France. Une popularité que cette sympathique grand-mère qui réside à Chambéry, en Savoie, doit notamment à sa participation à l’émission télé « Le meilleur pâtissier ». 

Une très belle complicité qui dure avec le chef Cyril Lignac  » c’est un peu mon fils dit elle « 

Chaque année, « Le meilleur pâtissier » gagne de nouveaux téléspectateurs. Comment expliquez-vous le succès grandissant du programme?
C’est une émission bienveillante. Il n’y a pas d’argent à gagner, pas d’agressivité. Même si j’ai l’air sévère, on essaie d’aider les candidats. On positive! On leur donne des bons conseils, pour les faire progresser. D’ailleurs, beaucoup de candidats progressent tout au long de l’émission. Tous les publics regardent « Le meilleur pâtissier »: les petits, les grands, les moins jeunes. La pâtisserie réconforte ! Je suis très heureuse que les gens découvrent la pâtisserie. C’est pour faire plaisir aux autres. Donc forcément, les gens sont attirés par la pâtisserie. Et plus on en parle, plus ils sont attirés. 

Mercotte avec Sébastien Ripari (BEG) et le chef des cuisines de L’Élysée Guillaume Gomez

Que vous apporte votre participation à l’émission? 
Ça n’a pas changé ma vie. Je m’amuse pendant deux mois et demi de tournages. Je passe des bons moments… Avec Cyril (Lignac, ndlr), on est très complice. C’est un moment très agréable. 

Vous avez toujours des contacts avec Faustine Bollaert?
Oui, bien sûr. On se voit. On s’envoie des petits textos. J’aime beaucoup Faustine. 

Et avec Cyril Lignac, votre lien a-t-il changé au fil des saisons?
On a toujours été assez proches. On a toujours eu une grande complicité. Cyril est comme mon fils. On a des super relations. 

Vous avez lancé votre blog, www.mercotte.fr, en 2005. Comment en avez-vous eu l’idée?
J’étais sur un forum de cuisine, www.supertoinette.com, et un jour, quelqu’un m’a dit « pourquoi ne fais-tu pas un blog ? » Je n’avais aucune idée de ce que c’était, mais Monsieur Google est mon ami, donc il m’a bien aidée. Du jour au lendemain, j’ai créé un blog sans savoir ce que j’allais y publier. Dans les années 80, j’organisais des cours de cuisine. Je disposais donc de pas mal de recettes à ma disposition. J’ai commencé à poster des recettes, mes photos n’étaient pas terribles… et je ne me suis pas améliorée depuis. J’ai choisi la pédagogie comme ligne éditoriale. J’essaie de tirer les gens vers le haut. Et ça me plaît. Je n’aurais jamais imaginé que plus de dix ans après, il serait toujours ouvert et que je continuerais à poster des recettes. 

Lorsque vous vous êtes mariée, vous ne saviez pas faire cuire un œuf. C’est vrai?
Oui! J’étais étudiante, je n’avais pas ces préoccupations-là. J’ai été élevée dans le goût des bonnes choses. Donc j’avais l’amour de la bonne cuisine. Mais je ne savais rien faire. Mais c’est pas grave, ça s’apprend. Après, dans la foulée, j’ai fait quatre enfants.

Qui est-ce qui cuisinait alors? Votre mari?
Ah ben, non, je cuisinais. J’étais bien obligée. Il a bien fallu que je leur fasse à manger. Mais ce n’était pas toujours une réussite.

Les chefs Yves Thuriès et Pierre Hermé

Que leur cuisiniez-vous?
Je faisais souvent des pâtes. C’est facile! Suffit de les cuire al dente!

Vous avez désormais dix petits-enfants. Parmi vos préparations, quelles sont leurs pâtisseries préférées?
Ils ont entre 22 ans et 2 ans. Ils aiment tout. Ils ne sont pas difficiles. Ils les goûtent mais c’est vrai qu’ils n’habitent pas tous à proximité. Mais ils font partie de mes testeurs. Ils ont de la chance, je leur donne des gâteaux presque une fois par semaine.

Y a-t-il une pâtisserie plus qu’une autre que vous aimez préparer?
En ce moment, je suis dans ma période cakes. J’aime bien trouver le moelleux, faire des cakes qui soient agréables, goûteux… Après, j’ai des périodes cookies, entremets, bûches de Noël… Ça dépend de l’inspiration, de l’envie… Je lis une recette, ça m’intéresse et je décide de la tester. 

Vous avez longtemps préparé des macarons. Pourquoi une telle passion pour cette pâtisserie?
J’en prépare depuis des années. Mais je suis saturée des macarons. Mais je les réussis bien. J’ai appris à faire des macarons à l’École Valrhona. J’en ai refait, ça a très bien marché. J’ai été une des premières à en parler sur mon blog. J’étais là au bon moment. Et très vite, on m’a étiquetée « Miss Macarons », alors qu’il y avait plein d’autres gens qui faisaient des macarons sur internet, largement aussi bien que moi. Et donc après, on m’a plus sollicitée pour faire des démos de macarons. Et j’ai essayé de transmettre les bons gestes, la bonne manière de faire. J’ai fait des vidéos pour montrer comment on faisait. Les macarons sont toujours à la mode. Ils ont toujours autant de succès. Le macaron est déculpabilisant parce qu’il est petit, mignon… On en mange une bouchée. 

Chez vous, vous préparez évidemment d’autres recettes que de la pâtisserie. Lesquelles? 
Non, je n’aime plus cuisiner. J’ai assez donné. Chez moi, seule, je mange très simplement: du poisson et des légumes vapeur. Et si j’ai des invités, je les invite au restaurant. C’est fini, j’ai passé l’âge de me casser la tête.

Vous avez 76 ans. Quel est le secret de votre forme?
Je marche dix kilomètres par jour. Je mange sainement. Et j’ai la chance d’avoir une bonne santé. Et puis, je vis dans le présent. Tout ce qui est négatif, je l’oublie. Je suis foncièrement optimiste. Donc ça aide aussi à être de bonne humeur.

De quoi rêvez-vous encore?
Je vis dans le présent. Je n’ai jamais eu de rêve. Je me contente de ce que m’offre la vie. Et j’ai beaucoup de chance. 

Voir les commentaires (6)

  • Bonsoir Mercotte ...
    J'ai 74ans.
    Je viens de vous lire et grâce à vous je tire une leçon de vie qui va m'aider à avancer.
    Moi je vis trop dans le passé et les regrets..
    Je doi faire comme vous pour être heureuse...
    Laisser le négatif derrière moi....et prendre tous les petits bonheurs que m'offre la vie.
    Merci à vous pour tout

  • Bonjour Mercotte,
    Bien sûr, je suis gourmande de vos émissions . J'ai toujours cuisiné et pâtisser. Mais à 67 ans , je me rends compte qu'il me manque des bases . Je voudrais faire une formation en patisserie pour "m'éclater" quand je serai à la retraite . Mais laquelle choisir.
    J'ai en vue le CAP pâtissier ( pas obligé de passer le diplôme) de l'Atelier des Chefs. Mais je veux vraiment m'impliquer. Je suis passée à mi temps pour m'y investir.
    Que me conseillez vous?
    Merci et continuez comme cela .
    Jacqueline

  • elle pourrait raccrocher les crampon c est une simple critique est en plus nul M6 remplacer la contre des vrai professionnelle

  • Merci à Mercotte pour cette fraicheur et cet article qui en parle très bien ! Il est vrai qu'oublier ce qui est négatif a un impact positif sur la vie et pour y arriver https://www.libertou.com/ aide vraiment je trouve ! Bonne journée à toutes et à tous

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