États-Unis – Hier beaucoup de restaurants étaient fermés pour démontrer que sans les immigrés les cuisines ne tourneraient plus

 Hier était une journée solidaire dans la restauration aux États-Unis, de nombreux restaurants avaient tiré leur rideaux pour démontrer que la restauration en Amérique fonctionnait en grande partie grâce à l’immigration.

Si les futures lois du gouvernement Trump sur l’immigration risquent de vraiment pénaliser un secteur, c’est bien celui de la restauration, dans une grande partie des restaurants du pays le personnel de cuisine et de salle est issu de l’immigration, et notamment une grande partie de la communauté sud américaine et  » Latino « , avec notamment les Mexicains.

Une mobilisation étonnante ce jeudi 16 février dans plusieurs grandes villes des USA, une sorte de grève des immigrés qui travaillent dans la restauration, un geste symbolique notamment soutenu par des chefs très connus comme José Andrès ou Tom Colicchio.

Le mouvement s’est créé sur les réseaux sociaux et rapidement répandu de bouche à oreille devenant vite populaire et attractif pour de nombreux immigrés travaillant dans les restaurants, ainsi de nombreux restaurants ont fermé car sans immigrés, ils ne pouvaient pas fonctionner.

Certes cette action était symbolique, mais elle montre bien le malaise que traverse actuellement le pays qui fonctionne aussi en partie grâce à sa communauté immigrée, cette répression des immigrés voulue par la politique de Trump crée un malaise dans la population en général.

 » Nous sommes ici pour travailler, nous participons au rêve américain, nous n’avons jamais reçu aucune aide du gouvernement américain « , indiquaient les manifestants devant certains restaurants. Le mouvement a été important à Washington et New York, où il n’est pas facile de fermer car les restaurants doivent faire face à des loyers importants et maintenir leurs activités avec des marges minces, et une concurrence très rude. 

Cette action qui en est à ses prémices pourrait se renouveler dans les prochaines semaines, en fonction des nouvelles lois sur l’immigration que doit présenter l’administration Trump, le premier projet de loi ayant été invalidé par la justice américaine.

 

Publication connexe