Dans une de ses dernières publications, il émet plusieurs idées sur la façon dont la France pourrait résorber une bonne fois pour toute le chômage qui gangrène notre société, car bien évidemment ce qui pénalise les petits entrepreneurs c’est bien le poids des charges sur les salaires.
Du côté de F&S – Il n’y aura pas de recette miracle, mais nous sommes dans une société où nous préférons laisser les gens sans travail, et même le système les incitent à ne pas travailler. Autre piste pour améliorer les revenus des salariés, une grosse partie des charges sur les petits et moyens salaires devraient être versée directement aux salariés plutôt qu’à L’URSAFF, il y aurait une hausse du pouvoir d’achat, donc les gens consommeraient plus, l’argent serait réinjecté dans l’économie et le commerce. Mais pour cela il faudrait une vraie volonté politique de changer le système, et que les dépenses publiques et en terme de santé soient plus contrôlées et mieux maitrisées.
Voilà les solutions que préconise Bernard Boutboul :
Je propose 2 idées toutes simples à verser au grand débat dans la catégorie « emplois ».
Constat 1 :
France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 605 000. Parmi elles, 3 418 600 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 186 400 exercent une activité réduite.
Constat 2 :
3 400 000 entreprises en France, 95% d’entre elles comptent moins de 10 salariés (65% au total ne comptent aucun salarié). 5% d’entre elles comptent entre 10 et 500 salariés (PME / ETI) et moins de 1% des entreprises sont de grandes entreprises et dépassent les 500 salariés.
Il y a donc autant d’entreprises que de chômeurs en France métropolitaine.
Idée 1 :
Proposons à chaque entreprise d’embaucher un chômeur et seulement un, à charges patronales et salariales totalement exonérées tant que le nouveau salarié reste dans l’entreprise.
Idée 2 :
Proposons à chaque entreprise de faire travailler un chômeur et un seul, qui sera toujours rémunéré avec ses indemnités chômage, au-delà desquelles l’entreprise payera la différence jusqu’à hauteur de son salaire.
Que ce soit l’une des deux idées ou les deux, on résorberait le chômage, on offrirait de la main-d’œuvre à beaucoup d’entreprises qui en manque et qui n’ont pas les moyens d’embaucher. Et surtout on remettrait le pieds à l’étrier à des millions de chômeurs qui se remettraient à travailler et donc à consommer.