Aux USA, les restaurants sont un peu les nouvelles usines, la croissance des emplois dans la restauration alimente l’économie américaine, un paradoxe dans une période où la politique privilégie l’industrie.
L’économie idéale selon le Président Donald Trump se défini par la force. Il fait régulièrement l’éloge des travailleurs dans le secteur de l’acier, veut activer le retour du charbon et son extraction, et à coups de tweets, il veut également favoriser les nouvelles usines, industries et les emplois manufacturiers. Mais 200 jours après son arrivée à la Présidence, le secteur le plus prometteur au sein du marché américain du travail c’est la restauration !.
Tous les voyants sont au vert pour le secteur de la restauration depuis le début de cette année, une croissance plus rapide même que les métiers de la santé, de la construction ou de l’industrie manufacturière.
Le Bureau national des statistiques du travail nomme ce – sous-secteur – » services alimentaires et lieux de consommation « , les emplois qui sont créés le sont principalement dans l’univers de la restauration assise, ce qui représente 50 % de la catégorie.
La restauration rapide (dont les fast-foods) est les plus grands employeurs de la catégorie, avec 37 % des emplois. Les bars par contre ne représentent que 3 %. À ce rythme, en 2020, le secteur de la restauration (cuisiniers et service) devrait employer plus de monde que celui de l’industrie et des usines.
Par contre le secteur de la restauration étant moins rémunéré que celui de l’industrie et plus aléatoire, le gouvernement américain qui considère que ce ne sont pas de bons emplois indique son souci de voir se créer des emploi plus précaires à faibles revenus.
Bleu industrie – Gris restauration – en millions d’emplois