Le jury a changé, Christophe Adam et le chocolatier Pierre Marcolini sont restés, Christophe Michalak et Philippe Urraca, eux, ont choisi de quitter le programme. Ils sont remplacés, dans cette quatrième saison, par Claire Heitzler, directrice de la création chez Ladurée.
TVmag est allé à la rencontre du chef Jean imbert
Comment avez-vous réagi quand on vous a fait cette proposition ?
Jean Imbert : Je n’avais pas fait de télé depuis longtemps, je n’avais pas forcément envie d’en refaire parce que mes activités actuelles me vont très bien. Là, c’est un programme qui me plaisait, par la qualité des images notamment. La façon de montrer les choses est importante. Il y avait aussi le jury, que je connaissais un peu. Et puis ils m’ont parlé d’ambiance et d’humeur. La pâtisserie? Ça me passionne, j’en déguste tous les jours! Ce qui m’intéressait aussi, c’est que j’ai vécu ce genre de concours. J’avais d’ailleurs l’impression de le revivre à travers les candidats. C’était impressionnant d’être de l’autre côté.
Comment s’est passé le tournage de Qui sera le prochain grand pâtissier?
Je regarde ce genre d’émission et, en général, c’est plutôt très cadré. Là, malgré les règles du concours, on a réussi à mettre de l’humeur. C’était naturel avec les candidats. Sans parler du côté humain avec le jury… À la fin du tournage, on était tous tristes de se quitter, on n’arrêtait pas de s’envoyer des textos.
Comment avez-vous vécu vos premiers pas d’animateur?
On peut considérer que j’avais animé Norbert et Jean, mais ce n’était pas pareil. Le plus difficile, c’était les lancements face à la caméra. Je n’avais pas réalisé que je devrais faire ça. Le premier, je l’avais appris par cœur! Ce que j’ai aimé, c’est que l’on m’ait donné carte blanche. Je me suis beaucoup intéressé et impliqué. J’ai par exemple donné mon avis sur les épreuves. Ça m’a permis de lâcher-prise. Je pense que la production m’a fait cette proposition pour que je sois moi-même et que ça ne soit pas formaté. Ils ne sont pas venus chercher un animateur, mais un cuisinier.
Avez-vous été impressionné par le niveau des candidats?
J’ai été époustouflé ! J’ai beau avoir fait beaucoup de pâtisserie, j’ai découvert quelque chose d’incroyable de perfection et de maîtrise.