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Éduqué à la dure, on comprend mieux pourquoi Philippe Etchebest est aussi exigeant avec lui-même qu’avec les autres.
Alors que la septième saison de Top Chef bat son plein sur M6, Philippe Etchebest, juré le plus emblématique du programme culinaire, vient d’accorder un bel entretien au magazine Gala. D’un naturel discret, le « Meilleur Ouvrier de France » (MOF) en 2000 y évoque son enfance et plus particulièrement son éducation à la dure.
On ne devient pas MOF sans un minimum de rigueur. Et la rigueur était de mise chez les Etchebest. Comme le révèle le chef étoilé, à la maison, il était hors de question de plaisanter avec les règles. « Il est arrivé que mon père exige de moi que je copie mille fois ‘Je dois bien me tenir en classe’ ou ‘On dit la pomme est pourrie et non pourrite’« , raconte Philippe Etchebest, lequel ne manquait d’ailleurs pas d’idées pour alléger sa peine. « Dans ces cas-là, je bidouillais : je collais ensemble trois ou quatre stylos pour écrire plusieurs lignes à la fois, en trouvant des systèmes ingénieux pour que l’interligne soit le bon« , continue-t-il.
Reconnaissant avoir bénéficié d’une éducation stricte, Philippe Etchebest précise : « Je prenais des roustes quand je le méritais, mais je n’étais pas battu« . De toute façon, chez les Etchebest, « on n’était pas très câlin, il y avait de la pudeur ». Un modèle que le Top Chef n’a pas souhaité reproduire avec son fils adoptif Oscar-Louis. Si, bien sûr, il tient à ce que ce dernier soit bien éduqué, Philippe Etchebest est un tendre avec lui et son épouse Dominique. « Je m’efforce d’être un père présent et attentif. D’autant que mon fils fonctionne plus aux câlins« , confiait-il déjà à Gala, en février dernier.
Aîné de Bernard et de Sophie, en plus de répondre aux attentes de son père, Philippe Etchebest avait une autre pression sur les épaules : montrer l’exemple. « Ça supposait d’être le meilleur. Être bon à l’école, je n’avais pas le choix ! Il fallait que je sois irréprochable« , explique-t-il. Une chose qui ne lui déplaisait pas tant que ça, puisque le chef avait déjà l’esprit de compétition.