En octobre, le restaurant prendra la place de bureaux aujourd’hui disparus, au cœur du quartier des femmes, dans ce site historique des Baumettes. Derrière les quatre murs entourés de barbelés ouvrira un site unique en France, un restaurant en prison. Chaque midi, du lundi au vendredi, 44 personnes sur deux services pourront venir déguster les plats bistronomiques préparés aux « Beaux Mets », sous l’égide de la cheffe Sandrine Sollier, passée notamment chez Passédat. Pour y accéder il faudra montrer patte blanche, avoir un casier judiciaire vierge, déposer à entrée téléphone portable, monnaie et autres limes, couteaux suisses , tous les objets interdits par les règles du monde carcéral. Le déjeuner sera… sans alcool, évidemment.
Le projet « Les Beaux Mets » est né en 2019, pour former des prisonniers en fin de peine, sous forme d’ateliers et de chantier d’insertion, aux métiers de la cuisine et les intégrer dans la brigade du premier restaurant semi-gastronomique en milieu carcéral en France. L’idée est de proposer à des personnes détenues en fin de peine de travailler, de se former sur les métiers de service et de cuisine à travers un travail rémunéré, une formation adapté et un accompagnement socio-professionnel renforcé à la fois dedans et dehors. », déclarait alors Carole Guillerm cheffe de projet de l’association DÉPART au micro du podcats d’Émilie Laystary. L’intérêt est de re-créer du lien social et de changer le regard sur les détenus. Un format, inédit en France, directement inspiré de @theclinkrestaurant, porté par @latabledecana_marseille et propulsé par @marseillesolutions.