Dans l’Aisne, un retraité de Bohain-en-Vermandois les cultive. Il s’est lancé avec passion dans la production de ce fruit très apprécié des gastronomes. Ces fraises, Jean-Claude Coulon, en prend grand soin et pour cause. « Elles sont très très fragiles, il faut essayer de ne pas les manipuler », confie-t-il.
Depuis deux ans, cet habitant de Bohain-en-Vermandois dans l’Aisne, commercialise ses fraises cultivées sans produits chimiques. Il était loin de savoir quel trésor, il avait dans les mains. « Une de mes clientes m’a dit : « mais vous savez Monsieur que c’est vendu 70€ le kilo à Rungis ? » Et effectivement, j’ai été vérifié sur Internet », affirme Jean-Claude Coulon encore étonné.
Un goût d’ananas… Dans cette famille, les fraises blanches, on en consomme innocemment depuis deux siècles. « C’est un arrière neveu de mes grands-parents, qui a séjourné en garnison en Russie, qui a ramené ces pieds », explique le producteur de fraises.
Beaucoup plus sucrées que les fraises traditionnelles, elles auraient aussi une chair plus tendre et ressembleraient à un autre fruit… « Les fraises blanches ont un peu le goût de l’ananas, c’est très subtil », témoigne Jérémy Framery, restaurateur à Bohain-en-Vermandois.
Adorées autrefois par Catherine de Russie et réputées pour leurs bienfaits, les fraises blanches, font donc désormais le bonheur des amateurs et des restaurateurs.