BIENVENUE A LISBONNE – recettes généreuses d’une ville authentique – Sylvie Da Silva
L’AUTEUR
Sylvie Da Silva – Une jolie et souriante jeune femme, aux yeux pétillants de malice et de gourmandise, qui partage sa vie entre ses passions pour la cuisine, la culture, le voyage et Lisbonne. Née en Champagne de parents portugais, Sylvie Da Silva se définit, se découvre, se livre en quelques mots qui sont son identité, celle de son ouvrage. Ce livre est une passerelle entre ses origines, son amour-passion pour sa ville Lisboa et sa cuisine et son parcours professionnel, Sylvia a été guide de voyage culturel en péninsule ibérique et a travaillé dans l’édition culinaire. De ses rencontres de grands chefs et ses échanges avec le monde de l’édition, est née l’idée d’un livre de cuisine, tout simplement !
Le titre de son livre met en scène une capitale et sa cuisine vraie, traditionnelle, métissée et internationale. Elle confie dans un éclat de rire que si Lisbonne était un plat salé, ce serait … un plat de morue. Le bacalhau.
LE SUJET
Le goût de Lisbonne – Lisbonne une ville aux cachettes secrètes – Pétillante. Capitale charmante, multiple, magique. Aux charmes simples et inoubliables, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Elle est incroyablement gourmande.
Comme Rome, elle est bâtie sur sept collines. Comme Rome elle est une merveilleuse ville éternelle.Elle pétille d’art et culture. Bohème, Lisbonne berce de bonheur avec sa douceur de vivre et sa générosité. Entre terre et mer, au bord du Tage, Lisbonne est une ville inondée de lumière et de couleurs, Il y a du jaune éclatant dans l’air et dans le ciel. Il y a du bleu sur les azulejos et sur la mer
Du blanc aux fenêtres, de l’or aux églises … Mais une ville moderne qui se renouvelle sans cesse sans rien perdre de son authenticité, de son identité.
La preuve : le linge danse, anime les fenêtres des immeubles, sans timidité, sans égard non plus pour les immeubles anciens qui disent la grandeur passée de la ville et pour les nouvelles architectures qui poussent. Comme tout le monde, draps et serviettes regardent passer le tramway emblématique de Lisboa qui grimpe sans s’essouffler en chargeant des piétons au gré de leurs envies. Et partout des maisons recouvertes d’azulejos délicats qui impriment l’histoire dans les murs de la ville. Il faut les regarder ces murs, ils sont l’âme de la ville. Ca et là, des bistrots du coin, des tables comme à la maison, des terrasses chaleureuses pour savourer déguster la cuisine lisboète sur un air de fado qui chante le destin.
La cuisine. Elle est de la mer et de la terre, riche et variée. Elle célèbre le bacalhau – il y a 350 façons de cuisiner la morue, une pour chaque jour de l’année… De la morue, les Portugais disent : « le rêve pour vivre, la morue pour survivre » ! – et les pasteis de nada mais pas que.
La cuisine portugaise, plus précisément lisboète est ensoleillée, gaie, familiale et traditionnelle. Elle est cuisine d’aventure et de conquête, miroir du passé de la ville qui a vu partir des navigateurs conquérants et des explorateurs à la découverte du monde. Elle porte allégrement les influences des terres conquises, indiennes, africaines, italiennes… et des traces des envahisseurs.
Elle est cuisine de la mer avec les sardines, les encornets et pieuvres, maquereaux, poulpes qui sont dévorés frais ou mis en boîtes superbement rétro à acheter dans la fameuse Conserveira de Lisbonne.
Elle est cuisine des colonies avec les épices comme la cannelle, la poudre de curry, la coriandre et le piri-piri. Cuisine de la terre avec les indispensables légumes : tomates, pommes de terre, le plus souvent grillés. Les agrumes citrons oranges plantés il y a longtemps par les Maures
La cuisine lisboète est douceur crémeuse et pastel. Le pastel de Nata, ou pastéis de Belém, un petit flan rond, cuit dans un feuilletage croustillant à hauts bords, servi tiède et saupoudré de cannelle. Il fond dans la bouche ; une tuerie, un péché de gourmandise inventé par les religieux du monastère des hiéronymites à Belém. Le pastéis de Nata de l’Antigua Confeitaria de Belém, un succès qui ne se dément pas depuis 1837.
LE LIVRE
144 pages – Couverture rigide pour 848 grammes de bonheur.
Azulejos jaunes et bleus, ce jaune lumineux qui encadre chacune des 144 pages soleil.
Le livre s’ouvre sur deux pages de 10 photos qui parlent de Lisbonne. Pas besoin de mots tout y est: le bleu, les azulejos, le jaune qui est partout, sur le tram, sur les boites de sardines, sur les murs des immeubles, dans le ciel bleu. Il y a les hirondelles de céramique du célèbre artiste portugais Rafael Bordal Pinheiro. L’hirondelle est une icône nationale, symbole romantique d’un peuple qui a su conserver l’âme de ses grands voyageurs comme Magellan ou Vasco de Gama.
Suit une page sur Lisbonne, le Lisboa de l’auteur. Une page sur la cuisine de Lisbonne. Simple ou élaborée, juste ce qu’il faut. Une page sur le placard idéal : huile d’olive, riz, conserves, épices café, porto…
L’auteur déroule ensuite la cuisine lisboète en cinq chapitres.
– Cuisine du comptoir, chaude ou froide, à dévorer à toute heure du petit déjeuner au dîner. Sans chichi, sur le pouce, en toute simplicité, avec le sourire
– Cuisine de la mer ou l’océan dans une assiette ou en boîte ! 90% de la population vit près des côtes et célèbre chaque jour la reine morue, amie fidèle qui fait le bonheur de ses amateurs.
– cuisine de la terre : porc Pata Negra, bœuf du Minho, chevreau, cochon de lait, abats, gibier sont les expressions d’un terroir ancré dans les traditions.
– accompagnement, principalement riz, pomme de terre et pain
– douceurs des monastères et la belle tradition du goûter partagé en famille et entre amis.
Le livre se ferme sur les adresses de l’auteur à Lisbonne et à Paris, sur un bel envol d’hirondelles et de photos de vie lisboète.
LES RECETTES
Plus de 60 recettes généreuses d’une cuisine entre mer et terre, savoureuse, accessible et terriblement attachante ! Explications simples qui donnent envie de se mettre au fourneau ou de … prendre un billet d’avion. Sans tarder.
Elles sont 60 à laisser deviner les réunions de famille, le partage, les éclats de rire, les discussions sans fin , les verres de vin partagés, le bonheur d’être réunis autour d’une table ouverte.
Des assiettes gourmandes, des plats familiaux pour affamés gourmets, affamés de la vie, riches d’appétit. Merveilles de simplicité, de modestie, de saveurs et de … sentiments. De mer et de terre, de comptoir et de monastère, les recettes racontent une histoire. Difficile de faire une sélection.
Cuisine du comptoir : « beignets de morue », « salade de poulpe », « croquettes de sardines en boîte »…,
Cuisine de la Mer : « morue à Bràs,» – du nom d’un cuistot du Bairrio Alto qui fit un jour à la casserole une morue aux pommes de terre et aux oignons enrobée d’oeufs battus, puis décorée de persil frais et d’olives noires -, « chinchards frits », « riz aux fruits de mer »…
Cuisine de la terre : « porc aux coques à Alenterana », poulet na pucara, ragoût d’agneau…
Accompagnements : migas, patates coup de poing, fèves à la coriandre…)
Douceurs des monastères : pastel de Nata, flan au caramel, gâteau éponge…
LA PHOTOGRAPHE
Virginie Garnier
Intervient sur de nombreux livres et magazines comme L’Express Styles, Sport&Style, le Parisien, Le Monde, Saveurs Esprit d’ici, Régal, Gault&Millau, Version Femina…
Les photos chantent le Portugal, le soleil, elles captent des instants de vie et de partage saisis avec talent. Les photos explosent de couleur vives et de tendresse, elles sont le reflet de la générosité, celle de la nature et celle de la cuisinière. Elles sont pimpantes, pas extravagantes pour un sou. Vivantes elles vous entrainent gaiement dans un voyage culinaire immobile.
Les +
Sous titré « recettes généreuses d’une ville authentique », ce livre enchantera toutes celles et ceux qui s’intéressent à la cuisine lisboète.
Les recettes sont accompagnées d’une anecdote ou d’une astuce
Les –
On aurait aimé que quelques jeunes chefs de Lisbonne nous permettent de découvrir la créativité culinaire d’aujourd’hui.
BIENVENUE A LISBONNE – Sylvie Da Silva – Editions MANGO – 22,50 euros
@Virginie Garnier – ©food&sens