Comment la chef Amandine Chaignot continue à faire vivre son quartier pendant le confinement

26 avril 2020  0  Chefs & Actualités F&S LIVE
 

signature-food-and-sens La chef Amandine Chaignot du restaurant Pouliche à Paris a raconté comment elle a décidé durant le confinement à continuer à animer le quartier où elle a son restaurant en le transformant en mini marché de producteurs.

France Culture lui a consacré une interview à écouter ou à lire en cliquant ICI

Après un moment d’abattement suite à la fermeture de son restaurant, la cheffe parisienne Amandine Chaignot s’est retroussé les manches et a monté, dans son établissement, un petit marché de producteurs. Une bouffée d’oxygène pour elle et les gens de son quartier.

Amandine Chaignot a vécu la fermeture de son restaurant comme une expérience douloureuse. D’autant qu’il s’agit de son tout premier établissement, Pouliche dans le 10e arrondissement de Paris, ouvert il y a seulement six mois : un tournant pour celle qui était auparavant cheffe du Roswood Hotel, à Londres. « Cette situation m’a assommée, je n’étais pas moi-même« , reconnaît-elle, « moi qui ne suis, en général, jamais seule et qui ai très peu de temps à moi, pour bouquiner, flâner, ce fut un vertige, ce temps à remplir seule !« . 

Abattue ? Pas complètement. Elle trouve quand même l’énergie de repeindre entièrement son appartement au début du confinement, un projet pour lequel elle avait fait des devis, mais qu’elle n’avait jamais concrétisé. 

Et puis, au bout d’une dizaine de jours, la cheffe décide de se lancer dans une nouvelle aventure, « un virage à 180 degrés pour continuer à se rendre utile« . « J’étais en ligne, avec un producteur du Lot qui me livre deux fois par semaine, il était complètement désemparé, se retrouvant sans débouchés pour ses fruits et légumes, lui qui travaille essentiellement avec des restaurateurs« . C’est ainsi qu’a germé l’idée de rendre accessible sa production et celle d’autres producteurs, qui pratiquent l’agriculture bio et raisonnée, en utilisant mon restaurant comme local », raconte-t-elle.

Un projet qui la fait se lever le matin, puisque sa petite et nouvelle entreprise est ouverte du lundi au samedi de 10 à 18 heures. Ce « point d’échanges » constitue une bouffée d’oxygène pour elle, comme pour les habitants du quartier. « Je mets la musique à fond, raconte des bêtises, donne une recette… Les gens repartent avec le sourire, on sent que ça leur fait plaisir d’être là« . Seule aux commandes – son équipe est en chômage partiel, et partie, pour l’essentiel, hors de Paris -, Amandine Chaignot apprend une nouveau métier. « Je ne compte pas dessus pour me payer un salaire, l’idée est plus de continuer à faire vivre l’endroit, d’être là pour les voisins et les producteurs« . 

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